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Crash d’un hélicoptère : Le pilote aurait été sous cocaïne

À la suite des informations parues hier dans la presse locale sur les circonstances du terrible accident d’hélicoptère du 25 novembre 2022, Monacair tient à préciser que, comme pour toutes les compagnies aériennes et sociétés de transports de personnes, elle procède régulièrement à des contrôles de dépistage de drogue et d’alcool sur son personnel navigant.

Effectivement, on peut lire dans plusieurs supports presses parus il y a quelques heures, que le pilote de l’hélicoptère aurait été sous cocaïne. Rappel, le crash de cet hélicoptère (un Airbus H130) a eu lieu près d’Eze, le 25 novembre 2022.

Une politique de prévention et de sensibilisation est également mise en place au sein de la société pour l’ensemble des salariés de Monacair, en conformité avec la règlementation en vigueur.

La règlementation européenne (AIR OPS) impose aux opérateurs de prendre les mesures propres à éviter qu’un navigant accède à bord sous l’influence de l’alcool et de substances psychotropes. Dans ce cadre, Monacair effectue des tests de dépistage à l’embauche et pratique également des tests inopinés. Toute embauche s’accompagne par ailleurs d’une évaluation psychologique par une psychologue spécialisée dans l’aéronautique. Monacair, soucieuse de la sécurité des vols, a suivi l’ensemble des règles prévues par cette réglementation, ce que ne pourront que confirmer les résultats des enquêtes judiciaire et technique en cours.

Le pilote, qui était en vol lors de ce terrible accident, avait rejoint un an auparavant la société Monacair, avait été formé à l’embauche à la prévention sur l’alcool et les stupéfiants, puis avait été soumis à deux tests salivaires, qui ont été mis à la disposition du BEA, lequel confirmera leurs résultats négatifs.

L’accident du 25 novembre 2022 démontre toutefois que des mesures supplémentaires à celles prévues par la réglementation actuelle peuvent être envisagées par l’exploitant ; en effet, les consommateurs cachés de cocaïne représentant un risque pour la sécurité des vols dans la mesure où il s’avère extrêmement difficile voire impossible de les détecter.

Monacair a donc décidé, dans l’attente que des dispositions spécifiques deviennent obligatoires, d’inclure dans sa charte de bonne conduite, signée par tous les membres du personnel de Monacair, la mention obligatoire pour tous les pilotes d’effectuer un test capillaire, permettant de détecter la présence éventuelle de stupéfiants, tous les six mois (mesure qui, à l’heure actuelle n’est pas envisageable par la règlementation européenne de l’AIR OPS). De surcroit, ce test sera systématiquement demandé lors du recrutement de nouveaux pilotes.

Par ce biais, inédit en Europe, Monacair s’assure que l’hygiène de vie de ses pilotes est compatible avec la sécurité des vols et de ses passagers.

La volonté de Monacair est que toute la lumière soit faite sur ce terrible accident ; elle continuera, à cette fin, de contribuer à l’avancée de l’enquête, et d’accompagner la famille du défunt passager.

perlafouine

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