Les têtes pensantes, celles qui entendent diriger le monde au nom des autres, se trouvent actuellement bien dépourvues.
En effet, la loi sur la parité devait permettre aux femmes de prendre les postes de commandement au même titre que les hommes.
Et pour aller plus loin encore, il fallait se diriger pour atteindre vers les 50/50.
Mais, voilà, il y aurait comme dirait l’autre un os dans le potage.
Certes, cela donne du goût, mais peut-être fatal lorsque l’on porte la cuillère à la bouche.
Un misérable grain de sable dans la mécanique que l’on croyait si bien huilée.
Le constat en est fait.
L’horreur était présente, mais cachée.
Certaines femmes, beaucoup de femmes, refusent absolument d’occuper ce genre de poste.
Et, le pire du tout, ce n’est pas qu’elles se sentent incapables, bien au contraire.
Mais, elles considèrent que leur vie est ailleurs que cela plaise ou non aux faiseurs de vie de tous les genres.
C’est ainsi, par exemple, que coure dans couloirs dorés du palais de l’Élysée, que deux femmes approchées par le réélu ont refusé l’offrande qui leur a été faite.
Mais que celui-ci se rassure, il trouvera car des compétentes, il y en a beaucoup, autant que les hommes.
Et, d’ailleurs, si cela peut le rassurer, les grandes entreprises ont le même souci comme, aussi, les faiseurs de listes à chaque élection.
Ces dames veulent être libres dans leur décision.
Elles n’entendent pas se laisser dicter une loi qui leur est étrangère.
C’est un peu, toute proportion gardée, comme la jeune fille désireuse de porter le foulard comme un étendard.
Elle seule sait pourquoi elle fait ou pas.
Elle a la simple intelligence de continuer d’aller là où l’emmène son destin en évitant toutefois un faux pas.
Alors, mesdames, messieurs, les penseurs-euses, contentez-vous de laisser le terrain ouvert.
Qu’il soit propice à l’occupation par tout le monde.
Ainsi, de grâce, n’empiétez pas sur la liberté de l’autre au nom de votre dogme.