Développement durable : On redécouvre ce qui se faisait par le passé
Durant le fonctionnement à plein régime de la société de consommation, avec le « tout jetable », le monde avait tiré un trait sur le passé, pas un passé si lointain, ce qui se faisait il y a encore 50 ou 60 ans : ne pas gaspiller.
Par exemple au début de l’année ça a été le grand bouleversement avec l’utilisation de vaisselle « non-jetable » dans les fastfoods type MacDo.
L’aberration n’est pas n’est pas de laver les couverts, les gobelets et autres récipients pour les réutiliser, mais d’avoir durant des décennies tout jeter à la poubelle (gobelet, couverts, …) une fois le repas terminé.
Il ne serait pas choquant, demain, de devoir rapporter la vaisselle pour les ventes à emporter dans les fastfoods, avec une caution à récupérer pour obliger les consommateurs à revenir. Idem pour les pizzas aujourd’hui livrées dans des boîtes en carton, il faudrait utiliser des matériaux lavables et réutilisables.
Revenons au fastfood, par le passé, personne n’aurait imaginé, même dans le plus petit bistrot, consommer quelque chose et tout mettre à la poubelle au moment de partir et pourtant cette vaisselle réutilisable a été un grand bouleversement en janvier 2023.
Grande nouveauté depuis quelques années, la vente au détail des légumes secs … rien de nouveau, juste la réintroduction de ce qui se faisait par le passé. Les épiciers avaient les lentilles, haricots blancs, pois cassés, pois chiches, … dans de grands sacs de toile de jute et ils servaient les clients du poids dont il avait besoin.
Il reste maintenant à redécouvrir la vente des œufs au détail, certains commerçants le font. Le consommateur arrive avec sa boîte à œufs. Les œufs vendus dans des boîtes, ces boîtes jetées dès l’arrivée à la maison, une fois les œufs dans le frigo. Par ailleurs, la vente au détail permet d’avoir exactement le nombre d’œufs dont on a besoin : pas ce nombre fixe, généralement de « 6 ».
Il reste à redécouvrir le lait, l’huile, le vinaigre et autre liquide … où le consommateur arrive avec ses bouteilles vides et les faits remplir. Quelque magasin propose ce service, mais rarement. Reste le vin (à consommer avec modération) lui, aussi, présent dans des tonneaux ou des citernes où le consommateur venait avec ses bouteilles vides.
On doit aujourd’hui, tout faire pour limiter le réchauffement climatique, moins polluer, mais pas en vivant moins bien, mais en consommant autrement. Notamment, pour l’alimentation en achetant – comme par le passé – les produits eux-mêmes mais pas les emballages jetables.
Il reste quelques progrès à faire pour redécouvrir le passé moins polluant :
- Réparer au lieu de jeter ses appareils électroménagers (ça commence très lentement)
- Redécouvrir le cordonnier pour faire ressemeler ses chaussures
- Abandonner le tout voiture et reconstruire un réseau de chemin de fer vicinal moderne (train à hydrogène, des expérimentations sont faites en Allemagne)
- …
Pour imaginer un futur moins polluant, il suffit de regarder le passé de l’après seconde guerre mondiale jusqu’à la fin des années 1960 … avant le début du tout jetable.