Avez-vous voté ?
Le glas a sonné. Cette soirée de week-end d’élections sonne le non droit aux candidats de faire valoir leurs convictions s’ils en ont.
C’est normal me direz-vous afin que les plus nantis ne puissent clouer le bec aux listes sans moyen.
Mais, à y regarder de plus près, c’était déjà fait durant la période de campagne électorale ; il n’y a qu’à voir le nombre d’affiches sur les panneaux assemblés pour ce genre de publicité.
Et, même dans nombre de bureau de votes, il y a fort à parier que certaines piles de bulletins ne seront pas présentes.
Mais, à voir la forte poussée de l’extrême droite en Europe fait peur du retour des chemises brunes – je peux dire ce que je veux car lorsque vous lirez, les dés seront dévoilés après avoir été jetés.
Certes, en France, le pire n’est pas encore accessible.
Mais, tout de même, si nous échappons à l’infamie du podium des mieux classés dans le genre, nous sommes à son pied prêt à tomber tellement nous sommes murs.
Il est vrai que dans cette classe, les divisions sont nombreuses comme partout ailleurs.
Si l’union fait la force, dans le cas présent, la désunion réalise notre espoir.
Tout de même, l’extrême réunie dans un même sac représente en France 36 % des intentions de votes.
Ce qui n’est pas rien lorsque l’on pense qu’à son premier tour l’un qui se disait de gauche avait reçu 25 %.
Mais, vous savez désormais dans quelle sauce vous serez mélangé.
J’ai entendu mon voisin de palier me dire que la dame aux chats n’était pas le pendant de son père puisque même certains journalistes la considéraient comme plus à gauche que son parti laisse entrevoir.
Certes, c’est apparent sur le social mais la complète désescalade pour les migrants.
Et puis ne pas confondre, cette élection s’est jouée avec un (jeune) chef qui d’autres idées pas vraiment très claires…
