Expliquez-moi : je tape https://www.amelie.fr/ en toute confiance puisqu’il s’agit d’un organisme social public de santé pour tous.
Cliquez sur le lien et vous comprendrez mon désarroi.
Loin de tomber sur la bonne page, celle qui me sied, j’arrive sur un comparateur…d’assurances mutuelles.
Et, si vous allez dans l’onglet Santé, la réalité se fait jour puisque vous allez en réalité sur le site « lecomparateurassurance.com ».
Comme je suis parfaitement naïf, je n’ose croire à une certaine petite arnaque à laquelle nos équipes de maketing à tout faire nous ont habitué ; mais là ça dépasse l’ordinaire.
En fait, l’astuce réside dans le fait que le site officiel n’a rien à voir avec le prénom féminin si couru.
Il se décline tout simplement sans « e » en terminal.
C’est beau le commerce en ligne.
A propos d’Amelimachinquelquechose, je voulais savoir quel site pour le bénéfice d’une téléconsultation en ligne.
A part un article disant que l’on y a droit, temporairement jusqu’au 31/07/2022 par dérogation, si, entre autres, le médecin traitant n’est pas disponible vu l’urgence.
Vous avez droit à utiliser ce service qui balbutie au lieu de vous précipiter aux urgences manquant cruellement de personnel soignant.
Alors va pour cliquer sur le premier lien venu.
Tout va pour le mieux.
L’acceptation en est faite.
L’attente du médecin, au moins aussi longue que l’habituel, mais vous êtes chez vous, passée, la consultation n’est pas en vision mais en tchatte comme ils disent de nos jours bénis.
Ce ne serait pas gênant si ledit médecin savait lire.
En effet, il vous pose une question sur votre état alors que la réponse lui est déjà arrivée via le premier contact.
Par ailleurs, le bénéficiaire à le seul avantage d’un état aggravé permanent : la gratuité de la consultation.
Or, son prix est réglé via carte bancaire sans coup férir avec une majoration de 5€ sur une consultation habituelle à 25€.
Et, entre la réponse et la nouvelle question, une heure d’attente n’est pas trop tôt.
Il semble que ceux qui ont inventé ce système soient de la même lignée que ceux qui ont imaginé le numerus-clausus.