Le trafic routier a drastiquement baissé pendant le premier confinement mais dans une moindre mesure les suivants
La baisse du trafic automobile a une incidence évidente sur les émissions des gaz a effet de serre et de particules fines mais difficile à mensurer car le trafic automobile n’est pas la seule source de leur émission, d’où un risque d’imprécision.
L’évolution même de la circulation dans une ville est difficile à objectiviser et les données restent très imprécises, à Paris les plateformes d’aide à la circulation comme TomTom, Waze ou Coyote font remonter les informations de géolocalisation GPS de leurs utilisateurs, dont les données disponibles font état d’une diminution de 89% par rapport à la même période en 2019 selon TomTom et de 72 % selon Coyote.
Durant le confinement, la concentration de particules fines en Ile de France, qu’il ne faut pas confondre avec leur émission, chiffré Par Airparif est de 7%.
Quand au CO2, le dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, un GES, lors des premiers jours du confinement, son émission avait baissé de 70 %.
Par ailleurs, les conditions météorologiques exceptionnelles du premier confinement, particulièrement chaud et sec n’ont pas permis de faire baisser d’avantage la concentration de particules fines.
Par contre, il existe bien un lien entre la baisse du trafic et la qualité de l’air, comme le soulignent les associations scientifiques, le premier confinement a entrainé une diminution de 25 % des concentrations en dioxyde d’azote, le NO2 qui est majoritairement issu du trafic routier, une diminution de 50 % a même été constatée le long de certains axes routiers.
Le NO2 est un gaz irritant, selon la revue The Lancet Planetary Healt, Paris est la 4ème ville européenne où la mortalité due à l’exposition au dioxyde d’azote est la plus importante.