Le droit de grève ne doit pas être remis en question, mais …
La France, même si cela peut faire sourire, est une vraie démocratie, on peut s’exprimer librement, on ne va pas – par exemple – imposer une tenue vestimentaire aux femmes sous peine de prison ou même de mort pour non-respect, …
Les salariés, pour se faire entendre, on le droit de faire grève. Ce qui est dans la réalité très limité.Un droit idiot et impossible pour les millions de salariés travaillant dans une PME ou TPE. Ce mettre en grève n’aurait aucun impact, sauf le risque de faire couler l’entreprise qui les emplois.
Dans les grandes entreprises privées, tout dépend du secteur d’activité. Il a quelques mois les grèves dans les raffineries en France, ont sérieusement posé des problèmes de déplacement, rendant impossible de faire le plein de leurs véhicules à des millions de gens.
Mais, dans d’autres domaines, même d’impact national cela n’a pas d’importance. Il y a des mois, mais ce n’était pas une grève, il y a eu une pénurie de moutarde. C’est sans importance, sauf si on voulait faire un lapin à la moutarde, mais on peut manger autre chose.
Pas le passé, lorsqu’il y avait une grève à la télé, cela avait un impact, lorsqu’il n’y avait qu’1, 2 ou 3 chaines nationales … c’est plus de télé. Aujourd’hui, une grève de France Télévision n’a plus aucune portée, il y a des centaines d’autres chaînes de télé ou de VOD.
Il en est de même pour le reste de la fonction publique, sauf exception.
En cette fin d’année, nous sommes face à une exception avec cette grève des contrôleurs de la SNCF, juste pour 2 week-ends, celui de noël et celui du jour de l’an.
Ils ont le droit de faire grève, c’est un droit inaliénable. Mais prendre les usagers de la SNCF en otage au moment où ils vont retrouver leurs familles, leurs amis, enfin cela est possible sans être bloqué à cause de la pandémie de la Covid-19 … c’est lamentable.
Ça me fait penser à ces couples qui s’entredéchirent mettant leurs enfants au milieu de cette situation, leur faisant vivre une vie infernale.
Heureusement, comme les usagers sont prévenus un peu avant, ce n’est pas une grève « sur le tas », nombre sont partis jeudi ou vendredi s’entassant dans des TER, des voitures, des bus ou autres moyens de transport et pour le retour … c’est une autre histoire.
Mais, tous ces usagers ne peuvent qu’en vouloir à tous ces salariés (fonctionnaires ou pas) de la SNCF, qui ont certainement des revendications à formuler, mais qui ne peuvent pas les afficher, faire grève, car elle serait sans portées dans l’entreprise qui les emplois.
Le droit de grève ne peut pas être remis en question … mais la prise en otage des usagers le week-end de Noël est difficile à entendre.
L’année 2022 a été marquée de tellement d’évènements pas vraiment agréables : Covid-19, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, inflation, … et même si c’est futile perte de la coupe du Monde de foot au Qatar, que quelques jours de plaisirs dans de bonnes conditions auraient fait un bien fou à tout le monde.
Mais non, c’était trop facile … les grévistes de la SNCF, vous avez cassé la magie de Noël.