Innovation dans la transition écologique : Barbara Pompili soutient les start-ups engagées et lance un nouveau label
Le ministère réunit chaque année les start-ups, PME et tout l’écosystème innovant engagés dans la GreenTech, et donc dans l’économie de demain pour plus de sobriété, moins de gaspillage et un environnement respecté.
Le « MeetUp » de cette année a lieu de manière 100 % dématérialisée des 5 et 6 octobre 2020. C’est l’occasion pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, de rappeler son soutien à tous les innovateurs français engagés dans la transition écologique. La ministre a ainsi annoncé plusieurs mesures de soutien en leur faveur : nouveau label, appel à manifestation d’intérêts, lancement d’un réseau d’incubateurs dans les territoires…
L’initiative GreenTech impulsée par le ministère de la Transition écologique a pour objectif d’accélérer le changement en misant sur des projets innovants à la confluence du développement durable, des technologies vertes et du numérique. En 4 ans, elle a permis de labelliser 154 entreprises pour leur capacité à innover et à ainsi accélérer les politiques du ministère. En quelques chiffres, ce sont déjà : 68 millions d’euros levés en 2018, 60 brevets et des centaines d’emplois créés. Et aujourd’hui, 32 nouvelles entreprises ont rejoint le mouvement.
GreenTech se réinvente cette année en lançant la marque GreenTech Innovation : elle doit spécifiquement permettre de distinguer l’excellence des start-ups et PME porteurs de projets innovants et à fort potentiel représentant une part significative de leur activité, dans les secteurs clés pour la transition écologique.
Ce nouveau label, qui vient remplacer GreenTech Verte, est recherché par les investisseurs afin d’identifier les projets innovants à fort potentiel économique dans les différents domaines suivants : dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la neutralité carbone ; dans le bâtiment et la ville durable ; dans la mobilité durable ; dans la prévention des risques ; dans la santé et environnement ; dans l’économie circulaire ; dans le domaine de l’eau, la biodiversité et le bio-mimétisme et dans le numérique durable.
La ministre a également annoncé le lancement du premier appel à manifestation d’intérêt GreenTech Innovation qui vise à amplifier les démarches de sélection des start-up et PME innovantes pour la transition écologique. Les lauréats se voient attribuer le label GreenTech Innovation accompagné de différents soutiens, notamment l’accès à des formations ou de la mise en relation.
Pour améliorer l’ancrage territorial de l’initiative GreenTech Innovation, la ministre a aussi lancé le réseau national d’incubateurs GreenTech. Les incubateurs locaux actifs dans l’accompagnement de start-ups et PME opérant sur les thématiques de la transition écologique auront vocation à rejoindre ce réseau déployé dans tout le territoire. Plus d’une dizaine d’incubateurs ont déjà rejoint cette démarche.
Et pour développer le financement des PME dans leur transformation verte, Barbara Pompili a mis en place le projet France Transition Ecologique : une plateforme unique recensant les aides publiques à destination des particuliers, entreprises et collectivités. C’était une des propositions faites en Conseil de défense écologique.
Avec France Relance, 3,4 milliards d’euros sont mobilisés pour l’innovation dans les technologies vertes, et 2,5 milliards pour le plan climat de la BPI. Avec ces crédits, le Gouvernement accélère l’innovation dans tous les domaines : énergies décarbonées, batteries, agriculture responsable, recyclage…
« Demain, d’autres porteurs de projets innovants doivent nous rejoindre, toujours plus nombreux pour s’engager activement dans la mobilité propre, dans le développement des énergies renouvelables, dans la lutte et l’adaptation au changement climatique, à l’éradication de la précarité énergétique, à la neutralité carbone à l’horizon 2050, pour accompagner le développement de l’utilisation de l’hydrogène engagée avec le plan de relance, dans le développement de l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle au service de nos politiques, à la sensibilisation pour changer nos comportement et avoir enfin une gestion responsable et des ressources de la planète. » a déclaré Barbara Pompili.