Dans un des Etats des États-Unis les condamnés à mort auront le choix entre la chaise électrique et le peloton d’exécution.
La loi qui vient d’être signée le 17 mai par gouverneur de cet État, fait de la chaise électrique le premier choix d’un condamné à mort à la place de l’injection létale et autorise la formation d’un peloton d’exécution qui devient la seconde option, au choix des condamnés à mort.
Le gouverneur, en ratifiant la loi a dit avoir ratifié une loi qui va permettre à l’État d’appliquer la peine de mort, car les familles et les proches des victimes sont en droit de faire leur deuil et d’obtenir justice grâce à la loi, maintenant, nous pouvons le faire, a-t-il expliqué sur Twitter.
Il faut admettre que ce n’est pas très clair car la mort par potion létale ne pardonnait pas non plus, mais aux États-Unis où le port d’armes est un droit constitutionnel, le fait d’être fusillé est une mort plus traditionnelle.
D’ailleurs ce gouverneur, favorable à la peine capitale, souhaite reprendre les exécutions après une pause de dix ans dans son État, en raison d’une pénurie de substances utilisés dans les injections létales, sans nul doute, encore une conséquence de la désindustrialisation forcenée des pays riches, on imagine mal d’avoir à ressortir les vieux fusils de la guerre de sécession, pour former des pelotons d’exécution, digne de ce nom.
Que l’on se rassure, en Caroline du Sud, l’exécution par injection redeviendra la première option possible pour les condamnés à mort quand les substances nécessaires seront à nouveau disponibles, selon les textes.
En attendant, les condamnés à mort auront le choix entre la chaise électrique et le peloton d’exécution.
L’organisation d’aide aux prisonniers, Incarcerates Netwotk, basée en Caroline du Sud dénonce sur Twitter une décision « effroyable, choquante et abominable ».
