Durcir, durcir…
J’aime bien. Au moment où certains politiques, généralement ceux de droite qui veulent singer l’extrême droite, même si le chef du parti socialiste affirme ne pas vouloir esquiver ce type de débat – qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour se faire élire – une communicante sachant suffisamment bien parler pour être invitée dans émissions télévisées, repose naïvement la question « qu’est-ce que d’être français ? ».
Mais c’est pour mieux y répondre en demandant à chacun de lire les frontons des bâtiments publics, notamment les mairies où il est écrit « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Voilà, je crois que tout est dit !!! Le voilà de retour, plus à droite que jamais alors qu’il était survenu à la gauche. Il est vrai, en l’espèce, qu’il a appris de son super patron comment tourner casaque quand il le fallait. Il dégaine sa proposition de loi prévoyant toujours plus de répression sur les mineurs que la société n’a pas su, ou plutôt pas voulu, maîtriser tenir dans le droit chemin.
En terme de chemins, il y en a plusieurs dont au moins deux. L’un répressif de plus en plus sévère qui n’a jamais rien empêché puisqu’il agit a posteriori.
L’autre en prévention qui permet d’éviter le pire, ne serait-ce qu’une fois. Par contre, il est évident, et c’est sans doute là la frontière entre la prévention et la répression.
Un enfant, même grand sans être « fini », a besoin de savoir ce qu’il a fait vraiment de mal.
C’est-à-dire ce qu’accepte la société ou non. Aussi, ce n’est pas dans un délais de X mois qu’il faut le faire savoir.
C’est immédiatement que la société doit lui faire comprendre l’importance de son fait. Mais, il ne s’agit pas du répressif qui souvent se termine dans l’exclusion. Il s’agit d’un autre chemin pour renforcer l’éducation.