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Des manquements au sujet de l’énergie en France

Un rapport de la commission parlementaire sur l’énergie dénonce des manquements qui mettent en cause la couverture de nos besoins.

Ce rapport qui a été rendu public le 6 avril, après six mois de travaux et cent cinquante heures d’audition, qui ont conduit, selon le rédacteur du préambule, les membres de la commission à l’incompréhension et la surprise, jusqu’à la consternation « le récit qui s’est déroulé devant nous est celui d’une lente dérive d’une divagation politique souvent inconsciente, qui nous a éloignés de la transition écologique et de la souveraineté énergétique « ce qui est un jugement global sévère ».

Le rapport reconstitue en 400 pages denses, trois décennies d’errements qui souvent ont trouvé leur source dans l’électoralisme, y lit-on, pour gagner les faveurs d’un parti politique, plus ou moins près du pouvoir.

L’essentiel des travaux s’est concentré sur le mix électrique qui s’est affaibli, entre 2000 et 2010, la France, a continué à vivre sur l’illusion de la surcapacité de la production d’électricité sans commencer à préparer vraiment la fin de vie du parc nucléaire, en laissant prospérer la guérilla fratricide entre EDF et Areva de l’époque, tout en prélevant d’importants dividendes chez le premier au bénéfice du budget, sans faire droit à des demandes de revalorisations tarifaires, c’était la politique de Nicolas Sarkozy, avant celle de Lionel Jospin, qui a décidé de fermer Superphénix.

Dans ce rapport, le quinquennat de François Hollande est particulièrement visé avec l’objectif chiffré de la loi de 2015, limitant à 50 %, dès 2025, le nucléaire dans le mix électrique, suite à une décision de 2012, un texte porté à l’époque par Ségolène Royal, qui impliquait l’arrêt des réacteurs à 40 ans, voire des arrêts anticipés.

Ce choix est intervenu avant la mise en place des moyens de production des énergies renouvelables, au bénéfice des énergies fossiles.

Puis est tombé la décision par François Hollande de fermer les 2 de la centrale de Fessenheim en Alsace (il en reste 56), non réalisée en attendant le raccordement de l’EPR de Flamanville dans la Manche, décidé depuis, par le président Macron, avant la mise à l’arrêt de la moitié du parc nucléaire restant, l’EPR en construction est encore loin d’être raccordé au réseau.

Les deux anciens présidents de la République ont été entendus par la commission d’enquête parlementaire.

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