Ça peut le faire
J’aime lire les essais en tout genre des véhicules électriques arrivant dans notre espace routier.
Notamment via un site ayant pris parti pour ce style d’énergie puisque créé uniquement pour cela.
Il fait corps d’entreprises pour tout ce qui approche la mobilité électrique.
Et, cela se voit, pas vraiment d’objectivité.
Ainsi, dernièrement, ce site s’essaie à prouver l’efficience des longs trajets ainsi équipé.
911 km ont été parcouru à bord d’une voiture siglée d’un animal sauvage à dompter d’urgence.
A lire l’article, on sent bien la problématique des petites batteries dont pourtant pratiquement toutes les quatre roues dites urbaines, aimeraient en être équipées pour se rassurer.
Se rassurer sur l’essentiel, c’est-à-dire son autonomie.
Attention, que l’on se comprenne bien.
L’essai conclu à 10 h 30 de temps de parcours y compris les 1 h 45 de nécessaires aux recharges élémentaires.
Ce qui semble appréciable si l’on tient compte du fait que rouler à 130 km sur une telle distance demanderait 7h de route plus les inévitables arrêts toutes les deux heures si l’on veut non seulement respecter les consignes de sécurité mais surtout l’accident qui rendrait vraiment aléatoire ce temps, soit 9h 40 pour 4 pauses de 30 mn.
1 heure de plus pour sauver la planète et notre vie, cela vaut le coup non ? Mais, là où le bat blesse, ce sont les précautions prises pour ne pas allonger le temps de trajet final.
Tout d’abord, il est décidé de ne pas rouler à plus de 125 km/h ? ensuite, les recharges ne se feront pas à 80 % car le temps de stop serait trop long ? Enfin et surtout peut-être, c’est que le véhicule utilisé revient à 46 990€.
C’est vraiment de trop pour modifier ses habitudes de tous les jours.
Et puis, faut-il rappeler que pour être à zéro de CO2, il faut que son auto ait roulé au moins 100 000 kms.
Petits rouleurs, attention…