Mais, qui bat en retraite n’est pas forcément vaincu.
Il a encore de belles choses à découvrir.
Et cela surtout s’il prend le temps des vacances.
Tout d’abord quel plaisir d’en prendre sans avoir à répondre aux questions mordantes d’une hiérarchie qui aurait bien aimé que ce droit soit son seul privilège.
Mais, surtout, c’est le seul moment où vous pouvez prendre le temps d’apprendre libérer de vos occupations de retraité.
Il avait peur de trou tout le temps.
Son agenda n’en peut plus d’être noircie comme l’encre se répand dans l’océan de son non ennui.
La vie quotidienne est liée – attachée ? – aux autres du fait d’activités qualifiés de loisirs pour ceux qui ne peuvent les réaliser sérieusement à l’infini.
La vie vacancière est le retour sur soi-même, le fameux qu’en sais-je ? Et, comme l’actualité n’en fini pas de parler écologie, il se doit d’admettre qu’il n’y connaît rien de rien, sans vraiment le regretter.
Mais, quand il y pense, il pense contradictoire.
Mais, passons, ce n’est pas le sujet du chemin d’aujourd’hui.
Non, ce qui interpelle c’est ce courriel reçu de bon matin pour un retraité pas forcément pour un travailleur acharné.
Son contenu est un appel à la conservation de ce que l’on appelait jusqu’alors les mauvaises herbes.
Or, d’après son auteur qui a relevé ses notes d’après des études scientifiques qu’il ne relève pas, ces mauvaises herbes seraient l’approche des éclaireurs d’une forêt d’arbres en manque de prendre possession de vos terres.
Ainsi, prenez conscience que lorsque vous vous évertuez à les déraciner pour être fier de montrer une pelouse nickel rasée à bord, vous faites mourir une forêt d’oxygène qui ne demandait qu’à respirer plein poumon.
Et, partant, votre consommation mauvaise de Co2 ne peut être absorbée par Dame Nature si vous n’y mettez pas un peu du votre.