Liberté, Égalité, Fraternité sont les traîtres mots sculptés au fronton d’établissement notamment ceux censés représenter la commune.
Combien d’hommes et de femmes ont cru en ces mots de bonheur annoncé ? Combien sont-ils à en être mort de vouloir les sauver au prix de leur vie ? Mais, il semble bien qu’il y en a encore plus en vie de les avoir piétinés de leurs souliers vernis.
Est-ce parce que certains disent désormais LEF en acronyme pour faire genre d’aujourd’hui ? Toujours est-il qu’au minimum leurs sens ont été dévoyé par des êtres peu scrupuleux.
Du moins pour ces gens la, le scrupule ne fait pas partie de leur fonds de commerce.
F, comme Liberté, pour dire les chaîne du labeur aux pieds des obligés du capital.
E, comme Égalité, pour faire rappeler que toute chose par ailleurs prête à discussion ; partageons ce que tu as en deux, le reste je m’en occupe.
F, comme Fraternité qui n’existe plus que dans des communautés qui dans leur ghetto ne veulent ni voir ni entendre ceux de l’extérieur.
Et, le pire dans tout cela, est que ceux de l’extérieur, l’élite chanceuse qui a réussi à s’intégrer s’entendent comme cochon en foire pour repousser l’autre arrivé après eux.
Mais, qu’ils viennent de l’autre rue, de l’autre quartier, de l’autre ville, de l’autre département, de l’autre région, de l’autre pays, de l’autre continent, qu’ils soient de plus en plus éloignés de nos croyances, de nos coutumes, si l’autre doit venir, il viendra.
Alors, faisons bon cœur de préparer son arrivée.
Faisons en sorte que les mots Liberté, Égalité, Fraternité reprennent leur sens originel.
Mais, avant et pour cela, refusez tout d’abord le totalitarisme sectaire des peuples d’extrêmes droite et gauche.
Et ne vous faites pas avoir par leurs discours si alléchants pour les minorités et les sans dents illettrés : avec eux, ils risqueront bien de le rester bien plus longtemps sans rien de Liberté, Égalité, Fraternité.