Les Français passeraient volontiers à la voiture électrique
Face à la hausse du prix du carburant, près de la moitié des Français détenteurs de véhicules thermiques prêts à passer au véhicule électrique.
Dans le contexte géopolitique et économique actuel, les possesseurs de véhicules thermiques ont largement été pénalisés par l’augmentation des prix des carburants et une grande partie d’entre eux réfléchit désormais à d’autres solutions de mobilités.
Méthodologie : Sondage Opinion Way pour Electra réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 17 mars 2022 auprès d’un échantillon de 1043 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon les méthodes des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Du fait de l’inflation, près de la moitié des Français possesseurs d’un véhicule thermique pourrait envisager de le remplacer par un véhicule électrique (43%).
Ce passage à l’électrique dans les années à venir pourrait bouleverser de manière très palpable le marché automobile. Aujourd’hui encore, la majorité des Français possède un véhicule à essence ou diesel (85%, 53% essence et 46% diesel). Imaginer que 43% d’entre eux puissent envisager de franchir le cap de l’électrique revient à dire que 37% de l’ensemble des Français pourraient s’initier à l’électrique dans les prochaines années.
>> Le constat est plus flagrant en zone urbaine.
50% parmi les habitants d’agglomérations de 20 000 à 100 000 habitants et 45% des habitants des agglomérations d’au moins 100 000 habitants se disent prêts à passer le cap (versus 35% en zone rurale); et même 51% des répondants résidant en Ile-de-France.
>> L’attrait pour l’électrique est important et se veut imminent.
Plus concrètement, près d’un possesseur de véhicules thermiques sur cinq déclare avoir pour objectif de le remplacer d’ici 2025 (18%). Dans le détail, parmi ceux disposant d’un véhicule diesel ou essence, 5% seraient prêts à changer d’ici la fin de l’année, 8% d’ici deux ans et 5% à partir de 2025. Un quart des conducteurs de véhicules thermiques exprime le souhait de le faire mais ne se prononce pas sur la date exacte de changement de véhicule (25%).
Les moins de 50 ans sont plus enclins à passer vers des énergies plus vertes concernant leur véhicule d’ici 2025 (21% contre 14% des 50 ans et plus). Plus particulièrement, près d’un quart des moins de 35 ans souhaite le faire d’ici trois ans (24%).
Les catégories socio-professionnelles aisées, ayant un pouvoir d’achat certainement plus important, sont, elles aussi plus réceptives au changement (24% contre 15% des catégories populaires).
>> Certains freins persistent toutefois sur plus de la moitié des propriétaires de véhicules à essence ou à diesel.
Les craintes qui pouvaient être présentes à l’arrivée sur le marché des véhicules électriques ne sont désormais plus d’actualité. Seule une minorité discrédite le manque de choix dans les gammes pour l’électrique (9%) et redoute que les batteries ne prennent feu (5%).
Les raisons pratiques et économiques sont les premiers freins évoqués. Le coût d’achat d’un véhicule électrique peut aller de 20 000 € à 90 000 € environ. Ce coût freine encore une majorité des répondants (69%). Les foyers ayant de faibles revenus (moins de 2000 euros par mois) craignent davantage d’investir dans des voitures électriques (78% contre 66% de foyers aux revenus supérieurs).
La batterie est perçue comme un des inconvénients principaux de la voiture électrique. La moitié des possesseurs de véhicules thermiques ne souhaitant pas passer à l’électrique remet en cause son manque d’autonomie (51%).
Le manque de points de charge est également un point de frustration pour plus d’un tiers des répondants (40%) et même 46% des sondés vivant en agglomération parisienne.
Enfin, le temps de charge de la batterie apparaît également comme un frein pour un tiers des répondants également. Si le temps de charge est perçu comme une difficulté par un tiers des détenteurs de véhicules diesel ou essence ne souhaitant pas investir dans l’électrique, il apparaît néanmoins comme un futur levier pour adhérer à l’électrique.
Les habitants de l’agglomération parisienne sont également les plus susceptibles d’être intéressés par un temps de charge accéléré (50% pointent la longueur de temps de charge contre 33% des ruraux).
“Le véhicule électrique va trouver sa place dans les foyers français, certainement plus rapidement que prévu. Nous avons conscience que pour accompagner cette transition énergétique, il est essentiel de multiplier les points de recharge et surtout les points de recharge rapides et fiables. Ce sondage vient également conforter notre volonté d’axer notre développement de stations de recharge rapide en priorité dans les zones urbaines. ” explique Aurélien de Meaux, Fondateur d’Electra
A propos d’Electra
Electra propose des stations de recharge rapide de véhicules électriques. Avec l’appui d’une trentaine de collaborateurs experts, l’entreprise investit massivement dans l’innovation et la recherche au profit d’une expérience utilisateur optimale : des interfaces mobiles riches, intuitives et personnalisables pour que les parkings deviennent un espace de services pratiques pour les visiteurs. Cofondée en 2021 par Aurélien de Meaux, Augustin Derville et Julien Belliato, la société a réalisé, dès juin 2021, un tour de table de 15 M€ (auprès de Serena, Eurazeo et Frst Venture et business Angels issus de l’énergie, de la mobilité et de l’immobilier). Leur ambition : gommer les frottements à l’adoption de la voiture électrique en déployant un réseau de recharge rapide et performant.