Un peuple souffre dans sa chair par la folie d’un homme qui se voudrait bien devenir un tsar.
Et cette volonté d’un empire retrouvé autorise un peuple à suivre sans moufter.
Enfin ceux qui l’ouvrent contre sont jetés dans les prisons où l’on se doute bien qu’il y est fait bon de ne pas y vivre.
Pourtant, sans refaire l’Histoire, mais en la relisant objectivement, les choses auraient pu être autres.
Voilà un pays dont les seules deux vraies forces sont l’armée et ses gisements minéraux, il n’y a pas que le pétrole en terre de l’Est.
Et il a aussi une grande peur, celle d’être effacée de la carte en tant que pays avec ses lois et coutumes totalitaires.
Depuis longtemps, le saigneur de ses terres avait demandé qu’on en l’entoure pas avec les forces armées de coalition occidentales.
Depuis longtemps, le même avait réclamé une zone tampon neutre, avec l’accord volontaire des pays concernés, lui permettant de ne pas étendre sa folie paranoïaque.
Mais, fort de leur supériorité subjective, les forces occidentales dites libres n’ont pas écouté.
Elles ont étendue quoiqu’il en coûte leur suprématie et imposé leur savoir-vivre.
Dans le même temps, une grande partie du continent européen décide de s’allier pour être plus fort.
Contre qui ? Le qu’on appelle désormais désorganisé dans sa tête non couronnée a fortement pensé que c’était contre lui.
A force de n’être pas invité aux grandes agapes, si ce n’est de temps en temps sur un strapontin comme on le faisait naguère avec le serf ayant bien œuvré, l’homme s’est imposé de force au festin royal.Il se considère comme un grand et veut être traité comme tel.
Comme d’autres cassent la vaisselle après le manger, lui n’hésite pas à renverser la table.
Et c’est ainsi qu’en ne voulant ni voir, ni entendre, l’occident a créé son tyran à faire peur.