Sabralon Productions présente Dangerous Protection
Nouvelle série exclusivement filmée avec un iPhone 11, Dangerous Protection est basée sur une histoire vraie en étant l’adaptation du livre : Dangerous Protection (Publié en 2020).
Ex-soldat israélien et expert en haute sécurité, Alon vous emmène dans les coulisses très secrètes de la protection rapprochée de l’élite de ce monde. Alon Assouline explique « C’est une version de « Bodyguard » avec K. Costner et W. Houston, sortie en 1992, à la différence que mon histoire est basée sur des faits réels. »
Une relation interdite, une vie qui bascule : sexe, drogue, argent, masochisme, tous les ingrédients d’une histoire d’amour hors du commun.
Dangerous Protection est la première série réalisée entièrement avec l’iPhone 11. Notons que Claude Lelouch a tourné en 2018 le film “La vertu des impondérables” avec des iPhones X.
Qui êtes-vous Alon Assouline ?
Je suis photographe et réalisateur franco- israélien. Je suis né à Jérusalem il y a 45 ans. J’ai grandi en France, ce qui m’a donné cette double culture. Et, c’est ce qui fait aussi ma force et ma richesse. J’ai fait carrière dans le milieu de la haute sécurité durant plus de 15 ans entre Moscou,
Paris et New-York. Je suis issu de la meilleure école au monde et cela m’a permis d’avoir vécu une première partie de vie assez exceptionnelle en protégeant les élites.
Qu’est-ce qui vous amené à écrire ce livre et à nous partager ce témoignage inédit et bouleversant ?
Le déclic a été provoqué par un gros chagrin que je n’ai pas su gérer. Ce livre a été ma thérapie comme pour beaucoup d’entre nous. Il s’agit d’un témoignage très intime de ce qui se passait dans ma tête et dans mon cœur malade à cette époque bien précise. J’étais à l’apogée de ma vie, avec une réussite personnelle, professionnelle et puis du jour au lendemain, on retourne à la case départ.
De quoi parle votre livre ?
Le livre parle dans un premier temps de mon parcours professionnel et des personnalités que j’ai protégées avec quelques anecdotes. Puis, on aborde cette mission au chapitre 4, intitulée « Nadia », qui a bouleversé le cours de mon destin. C’est l’histoire vraie d’un soldat de la vie, d’un garde du corps émérite qui a été durant des années au service des élites Russes, Ukrainiennes et Américaines. C’est un sujet qui est assez tabou car c’est un témoignage inédit d’un garde du corps qui a franchi la ligne rouge avec sa protégée lors de sa dernière mission…
C’est le témoignage saisissant d’une histoire vraie, n’avez-vous pas peur que vos « puissants protégés » se reconnaissent ?
C’est une question tout à fait légitime. Durant toute ma carrière j’ai été un garde du corps loyal, fidèle et bienveillant. J’apportais de vrais conseils et de vraies analyses à mes clients qui parfois étaient perdus dans leurs réflexions. J’ai ainsi créé tout naturellement des liens, qui sont devenus avec le temps des liens amicaux. Certes, dans le livre, je parle de mes clients et des situations que nous avons vécues. Mais j’ai changé volontairement, et pour des mesures de sécurité, leurs noms et leurs nationalités. Je m’inspire, je témoigne de ce que j’ai vu et entendu dans la limite du respect. Il y a des choses que seul Dieu, eux et moi savons.
Une envie de partager ce que cette histoire avait de meilleur ?
J’ai d’abord voulu raconter l’histoire d’amour qui s’est créée à travers cette relation interdite, cette ligne rouge qui m’a aspiré sans que je m’en rende vraiment compte. J’ai écrit ce livre en 2016, je l’ai relu et complétée maintes fois, c’est la raison pour laquelle il a évolué et que j’ai décidé de raconter tout le bon, le mauvais m’appartient.
Vous êtes même allé au-delà de l’écriture, vous avez décidé d’en faire une série avec plusieurs saisons, prévues pour la rentrée 2021 ?
Cette expérience m’a permis de reprendre une conscience totale de ma personne et de ma vie. J’ai évolué dans un milieu très viril et cette histoire d’amour interdite, passionnelle, à la limite du masochisme a été le pont qui m’a permis de faire la transition entre mon gilet pare-balle et le milieu artistique dans lequel j’évolue et m’exprime actuellement. Cette histoire était une révélation en fin de compte. Je témoigne aujourd’hui car très peu de « bodyguards » en sont sortis indemnes. Mon malheur m’a élevé. J’ai eu une prise de conscience incroyable de la valeur humaine. Je n’ai pas publié ce livre avant parce que je n’étais pas encore guéri et que je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, je me sens prêt et j’ai décidé d’adapter ce livre non pas sous forme de film mais de série.
Qu’elle est la raison de ce choix ?
Je me suis adapté à l’air du temps, j’ai fait beaucoup d’expositions photos, des clichés réalisés exclusivement avec mon smartphone, et il était logique de continuer à m’exprimer avec cet outil, non plus avec une image seconde mais avec 30 images seconde. Quand on a commencé à tourner les premières scènes, on a été bluffé du résultat. Ce que les autres réalisateurs réalisent en 3 mois, je le réalise en 3 semaines. Avec un iPhone on ne zoome pas, on est donc obligé de s’adapter, de ruser, d’inventer. Les cadrages sont différents, les enchainements sont différents. L’histoire est différente.
Que peut-on attendre de la saison 1 ?
Elle s’intitule “The Beginning”. En 2012, j’avais décidé de m’octroyer une pré-retraite dans le sud de la France avec ma femme et mes enfants,
jusqu’à ce que le passé me rattrape. Vous savez, il y a des personnes qui ne vous oublient pas. Et au moment où vous pensez que tout va bien, il y a un coup de fil, qui change toute la donne et c’est là que commence la saison 1. Ces
histoires sont inspirées de faits réels, car j’en suis le témoin vivant ; contrairement à d’autres qui ne sont plus là pour pouvoir en témoigner. Vous comprendrez en lisant le livre. Les ultras riches sont des gens extraordinaires qui ont des vies exceptionnelles. Ils m’ont apporté beaucoup de lumière et m’ont fait vivre par procuration des expériences que le commun des mortels ne peut s’imaginer. Je ne peux que les remercier aujourd’hui.
Où pouvons-nous trouver votre série ?
Vous trouverez tout ce contenu exclusivement sur le site : www.dangerousprotection.com et vimeo. Le streaming est un mode de diffusion qui touche le monde entier. Ce qui m’intéresse c’est de raconter plusieurs saisons, aussi palpitantes que la saison 1 qui se déroule sur la Côte d’Azur. La saison 2 se déroulera à Paris, la saison 3 à New York, quant à la saison 4 c’est la surprise…
J’ai eu la chance incroyable de visionner le teaser de la Saison 1. J’ai été impressionnée par la réalisation, la qualité du jeu des comédiens mais également par la musique qui a une place prépondérante dans la série. Pouvez-vous nous en dévoiler un peu plus sur ce choix musical ?
Tout le film a été conçu et pensé à l’aide des musiques sélectionnées. Elles m’ont tellement inspiré. J’ai voulu remplacer certains mots et dialogues par des mélodies qui accompagnent l’attitude de mes comédiens et vous embarquent émotionnellement. La sélection a été ciblée dès le départ du projet. Je voulais dénicher de jeunes compositeurs. Des ovnis. A chaque nouvelle écoute d’une mélodie, je cherchais celle qui aurait été conçue pour moi. Celle qui pourrait nourrir mes scènes et sublimer l’atmosphère où gravitent mes comédiens et où je cherche à vous emmener. J’espère sincèrement que vous vous laisserez guider. Croyez-moi, ça en vaut le détour.
Biographie Alon Assouline
Alon Assouline est un photographe et réalisateur franco- israélien né à Jérusalem en 1975. Il a grandi et effectué toute son éducation en France. Pendant plus de 18 ans, il a été garde du corps et expert en sécurité rapprochée pour de grandes familles russes et américaines sur les cinq continents tout en étant passionné de photographie, avec un sens probablement décuplé de l’observation dû à sa carrière dans la protection rapprochée. Ses inspirateurs de toujours ? Capa, Cartier Bresson, Brassaï, Newton, Salgado et plus récemment Vivian Mair…
En 2013, il décide de ranger son oreillette et son costume sombre pour se consacrer à sa passion, l’image, l’instant, la photo. Ses clichés représentent des scènes de rues, de la street photography, les gratte-ciels New-Yorkais, les rues de Tokyo,
Paris, Jérusalem, n’ont plus de secret pour lui. Pionnier de la smart photographie, son premier opus “Point of View” est édité en 2017. Travailleur acharné, en perpétuelle évolution dans son travail, il réalise en 2019 l’exposition – photo « Portraits sans frontière », accompagné de son premier film documentaire. La réalisation de ce dernier lui permet de découvrir un nouveau monde.
Alon Assouline est passé maître dans la création de voyages émotionnels. Son sens du détail et de l’observation, différent des autres compte tenu de sa formation professionnelle, nous offre un regard inédit, qu’il soit photographique ou cinématographique.