Reconnaître un faux mail de la DGFIP : conseils et précautions

Un grand classique reçu ce jour, soit disant venant la la DGFIP, tel que reproduit ci-dessus.

La Direction générale des Finances publiques (DGFIP) est l’une des cibles privilégiées des cybercriminels pour diffuser des hameçonnages, ou “phishing” en anglais. Il est essentiel de savoir reconnaître ces faux mails pour éviter les pièges.

En premier l’expéditeur “ktek-africa…” pas conforme, le contenu, si les impôts doivent rembourser un trop perçu, ils ont nos coordonnées bancaires, donc nul besoin de formulaire et de délai pour le renseigner. Inutile d’aller plus loin pour savoir que c’est un faux.

Voici quelques conseils pour vous aider à distinguer les vrais mails de la DGFIP des contrefaçons.

1. L’adresse de l’expéditeur : La DGFIP utilise des adresses email officielles se terminant généralement par “@dgfip.finances.gouv.fr” ou “@impots.gouv.fr”. Méfiez-vous des adresses qui semblent étranges ou qui contiennent des fautes.
2. Les liens présents dans l’e-mail : Passez votre souris sur les liens (sans cliquer) pour vérifier leur destination. Ils devraient diriger vers des sous-domaines de “impots.gouv.fr” ou des domaines gouvernementaux. Tout autre lien, en particulier les URL raccourcies, doit être considéré avec suspicion.
3. Les fautes d’orthographe et de grammaire : Les faux e-mails contiennent souvent des erreurs. Bien que la DGFIP puisse faire des erreurs occasionnellement, un mail truffé de fautes est un signe d’alerte.
4. La demande d’informations personnelles : La DGFIP ne vous demandera jamais de fournir ou de confirmer des informations sensibles par email, comme votre numéro de sécurité sociale, votre mot de passe ou vos coordonnées bancaires.
5. Les pièces jointes suspectes : Méfiez-vous des mails qui vous invitent à ouvrir une pièce jointe pour accéder à un remboursement ou pour consulter un avis. Cela peut être une tentative pour vous inciter à télécharger un logiciel malveillant.
6. La tonalité urgente : Les fraudeurs essaient souvent de créer un sentiment d’urgence pour vous pousser à agir rapidement. Par exemple, ils peuvent prétendre que votre compte sera bloqué ou que vous risquez une amende si vous ne répondez pas immédiatement.
7. Vérifiez auprès des sources officielles : Si vous avez un doute, connectez-vous directement à votre espace personnel sur le site officiel des impôts ou contactez la DGFIP par téléphone pour confirmer la véracité du mail.
8. Utilisez des logiciels de sécurité : Assurez-vous d’avoir un bon antivirus et un logiciel anti-phishing à jour. Ils peuvent souvent détecter et bloquer les tentatives d’hameçonnage.
9. Informez-vous : La DGFIP et le gouvernement mettent régulièrement en garde contre les tentatives d’escroquerie en cours et fournissent des exemples de faux messages.

En conclusion, il est essentiel d’être vigilant et de toujours vérifier la source de toute communication demandant des informations personnelles ou financières. En cas de doute, il vaut toujours mieux prévenir que guérir : ne cliquez pas sur les liens, n’ouvrez pas les pièces jointes et contactez directement l’organisme concerné.