Oui, l’extrême droite est aux portes de notre démocratie, croit-on.
Mais, non, elle est dans la République, donc dans notre démocratie.
Aussi, l’action, que l’on peut comprendre par ailleurs, de cette présidente d’université, est incompréhensible et surtout anti-démocratique.
Ou alors il lui faut aller jusqu’au bout et tout faire pour l’empêcher de parler, voire de se présenter.
Et, là, ça bloque.
Des millions de français ont décidé de voter pour la cheffe de guerre parricide, aimant les beaux bobos et les chats mais pas les migrants, et que cela plaise ou non, cela marque le respect de la pensée de l’autre.
Bien sûr, ces gens n’ont pas voté pour la mise en place d’un autre régime virant en totalitarisme.
Mais ils ont voté à cause des erreurs des égoïstes qui avaient le pouvoir de faire pour tout le monde et qui ont fait pour le seul capitalisme.
Ces gens constatent combien il est difficile de vivre avec les faibles revenus donnés.
Combien il est pratiquement impossible de progresser sérieusement dans son métier choisi.
Ils ont voté car ils ont peur dans leur quartier de se faire agresser, de ne plus se sentir libre de penser.
C’est-à-dire, dans les faits, ils s’apprêtent à voter pour l’exact opposition de ce qu’ils espèrent.
Mais, si effectivement, le pouvoir d’achat est redressé, la sécurité des gens remise en place, ils accepteront une perte de liberté pourvu qu’ils puissent consommer librement.
Le vrai danger est de savoir jusqu’où ils accepteront de laisser faire.
Avec de telles actions, il faut craindre la fin des élections.
Car si les français sont aussi confrontés dans des systèmes antinomiques, aucune partie n’acceptera le résultat.
Et, là, cela voudra dire la « guerre » civile.
Les guillemets sont posés en espérant que personne n’ira les retirer….