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Les transports en commun sont un service indispensable à la vie de la population

La grève des contrôleurs des trains de la SNCF, a perturbé la vie de la population avant et pendant le week-end de Noël, durant lequel des familles géographiquement dispersées devaient se retrouver, d’autres voulaient simplement rentrer chez ou partir en vacances, ce qui fait que les trains devaient partir bonder, comme d’habitude en cette période de l’année.

Dans la mesure où l’on considère que la présence des contrôleurs, qui portent un uniforme, pour les distinguer et que l’on désigne maintenant par « chef de bord » est indispensable sur certains trains, pour des raisons de sécurité, car la SNCF doit acheminer les voyageurs sains et sauf à destination, dont les TGV, ce qui fait que la SNCF a été obligée d’en supprimer un certain nombre, dont les places étaient louées impossible à faire circuler, en l’absence des grévistes. Cela se discute, mais c’est le règlement, on sait qu’il faut un conducteur en tête du train, mais pas seulement, ce qui fait que la SNCF a laissé quelque 200 000 voyageurs, qui avaient de billets, sur le quai.

Dans la mesure où le personnel est syndiqué, les problèmes qui peuvent se poser, notamment ceux concernant les conditions de travail, principalement la rémunération, se discutent entre la direction et les syndicats, ce qui peut prendre du temps, car les syndicats doivent se mettre d’accord entre eux et la SNCF doit se tourner vers son autorité de tutelle, vu la place qu’elle occupe sur le plan social dans la fonction publique.

Cette fois-ci, ça n’a pas marché, parce que le litige qui opposait la SNCF à cette catégorie de personnel n’était pas né du fait des syndicats, mais d’un groupe dissident irréductible, qui a échappé leur contrôle, il faut croire que l’action des syndicats ne correspond plus aux aspirations de cette partie du personnel, c’est à eux d’en tirer les conclusions, car la SNCF a besoin d’interlocuteurs qui représentent le personnel.

Il y a certainement une leçon à tirer de ce litige, celui de la légitimité du droit de grève dans les services publics et notamment dans les transports, il y a des personnels, en France qui n’ont pas le droit de se mettre en grève, ceux de l’armée et de la police et d’autres sont soumis aux astreints d’un service minimum, qui limitent les libertés individuelles, que l’on accepte, en entrants dans ces fonctions, c’est à régler sur le plan politique.

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