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L’eau qui tombe du ciel est un don de la nature faite aux hommes

Cette eau, indispensable à la vie, aux cultures était considérée comme étant une ressource inépuisable, que les techniques en usage dans les pays développés ont permis de collecter, de distribuer, tout en traitant les eaux usées, au bénéfice de tous, l’eau est, sans le dire, un bien commun.

Abondante dans certaines régions, moins que dans d’autres, l’eau peut être transportée, même sur de longues distances, prélevée dans la nature, la question de la propriété, ne s’est pas posée jusqu’à présent, mise à part, celle des eaux minérale, mises en bouteilles dont l’exploitation est concédé par les communes où elle est captée, un système étendu à l’eau de source, sans autre qualité que d’être pure, c’est un privilège des « pays riches ».

Il n’y a pas si longtemps, même en France, il fallait encore, dans des zones rurales creuser des puits pour accéder à l’eau et creuser des fosses d’aisances, pour se débarrasser des eaux usées, même dans un pays privilégié, comme le nôtre.

Depuis quelques années, les chutes de pluie sont de moins abondantes au point de ne plus remplir l’hiver nos réserves souterraines, les nappes phréatiques, ce qui nous oblige à adopter de nouvelles règles pour couvrir les besoins en eau de la population et du premier consommateur d’eau, l’agriculture, qui en a besoin pour nous nourrir.

Malheureusement, des fâcheux dont la France est largement pourvue, contestent les retenues d’eau destinées à l’agriculture, pompant dans les nappes phréatiques en hiver, pour les remplir, qu’ils qualifient « aberration écologique » alors qu’il s’agit d’aider la nature, pour permettre aux agriculteurs d’irriguer leurs champs en été, en période de sécheresse.

Ces mégabassines, comme on les appelle, divisent les habitants des territoires concernés, jusqu’à provoquer de vives tensions, voire des affrontements violents, comme à Sainte-Soline dans les Deux Sèvres, le 29 octobre, alors que le monde agricole ne demande rien, il fournit l’emplacement, fait réaliser les travaux à ses frais et en assume la gestion dans le cadre coopératif, ce sont des propriétés privées, que les forces de l’ordre doivent faire respecter, leur réalisation peut être contrôlée par le BRGM, si l’on considère que l’eau souterraine est une ressource minière, que l’Etat peut taxer.

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