Vous allez dire que j’ai quelque chose, comme une dent assez dure, contre ce faiseur de jeux à faire perdre la monnaie de poches déjà bien percées.
Quand elle était publique, cela pouvait passer puisque ce qu’elle piquait aux parieurs pouvaient être considérés comme impôts indirects.
Mais depuis qu’elle a été libéralisée sous le joug d’un, paraît-il, de gauche, qui se représente pour continuer de sévir, ça devient agaçant ce style d’arnaque genre boneto.
Voilà que cette société de jeux à qui perd à forcément misé, veut passer pour un ange de vertu.
Elle fait du bien à ses clients en disant qu’un jeu sans règle, ce n’est pas du jeu.
C’est pour les protéger qu’elle entend respecter la loi de la protection des jeux d’argent tout en faisant le final : gagner beaucoup d’argent pour engraisser ses actionnaires depuis la défection de l’état.
Mais, il est vrai que je n’ai jamais gagné, ce qui explique sans doute cela.
Toutefois, comme pourrais-je faire puisque je n’ai jamais joué et ne suis pas plus actionnaire de cette boîte ! En ce jour d’avant match, tout est parfaitement tranquille.
Le silence semble être d’or sur la ville.
Tout le monde attend le demain qui chante pour certains, qui pleure pour d’autres.
Mais, dans cette attente, cela fait comme un bizarre sentiment de déambuler dans les rues du marché.
Pas de bousculade, il est vrai que les habitués sont certainement partis avec conjoints et enfants, peut-être animaux de compagnie, pour une virée estivale d’autant plus que le temps s’y prête là où habituellement les gens vont passer leurs congés si chers payés.
Mais, surtout, plus de distributeur de tracts sont la main vous quémande de prendre obligatoirement ce qui est tendu.
C’est pour votre information.
Il n’y a donc plus de ces papiers, moins gras qu’il n’y paraît, jonchant le pavé.
Ce sont les techniciens de sol qui auront moins de boulot en chantant.