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Enquête APEF sur les Français et l’amour

A quelques jours de la Saint-Valentin, APEF – entreprise de services à domicile experte des plus de 60 ans – dévoile les résultats d’une étude réalisée par l’institut becoming sur l’amour à travers les âges. (Méthodologie de l’étude “l’amour après 60 ans” : Enquête par voie électronique interrogeant 1000 hommes et femmes représentatifs de la population française, en termes de genre, d’âge, de PCS et de région, dont 373 seniors (60 ans et plus), réalisé en septembre 2022 par becoming. )

Avec l’âge, la vie amoureuse se vit différemment mais est toujours essentielle. Qu’attend-on de l’amour quand on avance dans l’âge ? Pense-t-on différemment lorsque l’on a 30 ou 60 ans ? Chez les seniors, le rythme et les attentes évoluent mais la passion et l’engagement personnel sont toujours présents. Voici les principaux enseignements de l’étude becoming pour APEF sur les Français et l’amour, avec l’analyse de Véronique Cayado, docteure en psychologie spécialiste du bien vieillir.

La règle du domicile commun n’est plus si évidente pour les seniors

Si le domicile commun reste la règle chez les moins de 35 ans, ce n’est le cas que pour la moitié des seniors : 83% des moins de 35 ans envisagent de partager le même domicile contre 47% des plus de 60 ans. Les hommes de plus de 60 ans y sont d’ailleurs plus attachés : 54% contre 29% pour les femmes. En cas de partage de domicile, les femmes sont beaucoup plus exigeantes sur les règles de fonctionnement : 92% des femmes sont exigeantes contre seulement 56% des hommes.

“Qu’une minorité seulement de femmes de 60 ans et plus envisage de faire domicile commun avec leur partenaire amoureux n’est pas si surprenant que cela. On peut le voir comme un refus de la division sexuée des tâches où ce qui avait pu être accepté par le passé n’est plus entendable à un âge où on s’assume davantage et où on a pris peut-être, aussi, plus de liberté par rapport aux conventions sociales. On le voit d’ailleurs à un autre niveau, la quasi-totalité des femmes poserait plus clairement les règles de fonctionnement en cas de domicile partagé, rejoignant en cela la position des moins de 35 ans. Si les hommes seniors sont plus divisés sur la question, c’est que les règles de fonctionnement leur étaient traditionnellement plus avantageuses,” selon Véronique Cayado, Docteure en Psychologie et ingénieure de recherche pour l’Institut Oui Care (Spécialiste de la vieillesse, Véronique Cayado a publié le livre Tu comprendras quand tu seras vieux aux éditions du Palio.)

L’amour dure toujours ? Des opinions contrastées

83% des hommes de plus de 60 ans sont attachés à l’idée d’un amour éternel tandis que les femmes de la même tranche d’âge y accordent beaucoup moins d’importance (58%).

“L’amour qui dure toujours reste une valeur forte quel que soit l’âge des répondants, même si effectivement les plus jeunes y sont sensiblement plus attachés (84% vs 75% et 34% se déclarant même très attachés vs 21%). Le positionnement qui détonne sur ce point est celui des femmes de 60 ans et plus qui sont beaucoup plus divisées sur la question, comme elles le sont aussi sur la confiance adressée au partenaire et le niveau d’exigence plus élevé à leur égard. Est-ce à dire que les femmes qui avancent en âge ont une tendance à approcher l’amour différemment ?” complète Véronique Cayado.

Le plaisir sexuel, important pour jeunes et vieux

Qu’attend-on de l’amour en avançant en âge ? Finalement pas grand chose de vraiment différent des plus jeunes, hormis peut-être en matière de plaisir sexuel. Certes ce n’est pas la première attente des plus jeunes comme des plus vieux, néanmoins cela semble plus important pour les plus de 60 ans (30%) que pour les moins de 35 ans (21%). La sexualité compte dans l’amour pour près d’un tiers des seniors, cela est surtout vrai pour les hommes (37%), beaucoup moins pour les femmes (16%).

Se remettre en couple après 60 ans, serait-ce plus difficile à assumer auprès de ses enfants quand on est une femme ?

Près de la moitié des femmes de cette tranche d’âge (47%) ont indiqué ne “pas du tout” être confiantes pour présenter leur nouveau compagnon ou nouvelle compagne à leurs enfants, contre 0% des hommes.

“Un tel décalage est loin d’être anecdotique. Peut-être que la crainte de ces femmes est davantage anticipée personnellement qu’elle ne s’appuie sur des comportements réprobateurs des enfants, cela étant ce résultat en dit long sur les pressions à être une bonne mère et rien qu’une bonne mère ressenties par les femmes de ces générations. Exister pour soi, en dehors de la maternité, en tant qu’être de désirs, ce n’est pas encore si évident que ça,” analyse Véronique Cayado.

A propos : Créé en 1992 à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, le réseau d’agences de services à la personne APEF est né d’un constat : celui de la difficulté rencontrée par des particuliers, tant administrative qu’humaine, pour employer une aide à domicile. APEF dispose aujourd’hui de plus de 130 agences réparties sur toute la France. En 2016, APEF devient une marque du groupe Oui Care, leader national sur le marché des services à la personne.

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