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En France, les candidats sont mal à l’aise en entretien de recrutement

Que ce soit pour les candidats ou pour les entreprises, le processus de recrutement est une étape charnière. Pourtant, si certains Français rencontrent des difficultés à trouver un emploi, et que les entreprises peinent à recruter, il est nécessaire de comprendre où se situent les points de friction entre les deux parties. C’est ce que Factorial, éditeur de logiciels de gestion RH, a cherché à comprendre en réalisant un sondage avec OpinionWay auprès des salariés de bureau français sur les difficultés qu’ils ont pu rencontrer au cours de cette étape cruciale : le recrutement.

Méthodologie : Menée en février 2024, ce sondage OpinionWay pour Factorial a été mené auprès de 1 029 employés de bureau, issu d’un échantillon représentatif de 1 707 salariés français âgés de 18 ans et plus, qui ont été interrogés par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI. Cet échantillon a été également été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.  

Pour beaucoup de candidats, le recrutement est rarement une partie de plaisir

Dans le monde professionnel, l’entretien d’embauche est une étape incontournable. Alors que les salariés français passent généralement plusieurs entretiens d’embauche au cours de leur carrière, ils sont 50 % à indiquer avoir déjà vécu au moins une mauvaise expérience au cours de cette étape. Certains secteurs semblent être plus touchés que d’autres par ce phénomène.  Dans le commerce, les transports, l’hébergement et la restauration, ils sont 61 % à avoir déjà vécu ce type de déconvenue – alors que ces secteurs connaissent des difficultés de recrutement en France. Une des raisons de cette mauvaise expérience pourrait être le malaise suscité par les questions posées par les recruteurs (selon la moitié des répondants). Si les salariés né(e)s avant 1974 se sont moins laissés impressionner (42 % ont déjà été mal à l’aise dans cette situation), les salariés de moins de 35 ans se sont plus souvent retrouvés dans une situation gênante (56 %).

Outre la qualité de l’entretien, leur nombre est également remis en question par les salariés français : 51 % avouent d’ailleurs avoir déjà été démotivés par la longueur du processus et la multiplication des entretiens. Ce chiffre monte même à 59 % pour les jeunes générations (+20% par rapport aux plus de 50 ans). Même si les entreprises ont une forte pression pour trouver et choisir « le bon profil », il semblerait que les candidats trouvent ce processus plus pénible qu’on le penserait.

Le recrutement : une étape qui en dit plus sur l’entreprise qu’elle ne voudrait bien le croire

Quelle que soit la stratégie employée par les candidats, beaucoup commencent par se renseigner sur l’entreprise et cherchent des informations qui vont au-delà de la simple fiche de poste avant de postuler. 60 % des répondants commencent par chercher des avis de salariés (actuels ou anciens) sur internet ou les réseaux sociaux – une pratique encore plus répandue chez les millenials (68 %) et pour les salariés travaillant dans des PME (65 %). De plus, s’ils s’aperçoivent que les possibilités d’évolution sont limitées (voire inexistantes), 44 % renoncent à aller plus loin dans le processus de recrutement. Cette tendance est néanmoins moins marquée chez les salariés travaillant dans les grands groupes (33 %).

Même si la guerre des talents fait toujours rage, les entreprises doivent faire attention à ne pas tomber dans la surenchère ou l’imprécision, notamment lors des entretiens de recrutement. En effet, dans plus d’un tiers des cas (35 %), les salariés rompent la période d’essai car les conditions de travail ne correspondent pas à ce qui avait été présenté lors de l’entretien.

Marian Pumir de Louvigny, Senior Product Manager chez Factorial, commente : « Pour beaucoup d’entreprises, le fait de renforcer leurs équipes – peut-être même avant la période estivale qui s’annonce hors du commun cette année – implique de soigner ou de revoir la manière de gérer le recrutement. Pour cela, elles peuvent commencer par changer d’approche, en considérant l’entretien d’embauche comme « la toute première expérience » du futur collaborateur. En plus de réinsuffler de la valeur, il sera plus facile d’introduire et d’assurer une certaine cohérence entre les différents entretiens, de se préparer avec différents moyens pour les gérer et les suivre, notamment en s’équipant d’outils automatisant les tâches à faible valeur-ajoutée ou de solutions dédiées au suivi des salariés. Dès lors, les entreprises pourront mieux assurer le bien-être de leurs salariés, et ce qu’ils viennent d’intégrer la structure ou qu’ils y évoluent depuis des années. »

À propos de Factorial

Fondée en 2016 à Barcelone par trois entrepreneurs, Jordi Romero (CEO), Pau Ramón (CTO) et Bernat Farrero (CRO), Factorial a réussi à se positionner dans les services de ressources humaines des PME en leur permettant de prendre de meilleures décisions basées sur la donnée. L’application permet de gérer le personnel, en mettant en commun les calendriers, en facilitant le suivi des horaires, la gestion des congés et la gestion des fiches de paie. Toutes ces tâches sont centralisées sur une seule plateforme basée sur le cloud qui facilite la gestion RH, permettant ainsi aux entreprises de réduire le temps passé à faire des tâches répétitives et administratives jusqu’à une semaine par mois. 

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