Les Français veulent de l’autorité, trouvent qu’il y a beaucoup de trop d’immigrés et que les chômeurs trouveraient du boulot s’ils le cherchaient vraiment.
Que du dégoût mais qui explique bien leur position à droite toute.
Par contre, leur côté gauche les gratte encore trop en considérant que les patrons gagnent leur belle vie sur le dos des salariés.
Patrons, chômeurs même combat : bouffons la laine sur le dos des travailleurs en troupeau ? Pour les chômeurs, ceux qui ont plus de cinquante ans aimeraient bien la formule du retour à l’emploi qui corresponde à leurs compétences et si possible un niveau salarial qui ne leur donne pas le sentiment de recommencer leur vie d’adulte au boulot.
Les jeunes, eux, ça va super bien dans leur job précaire.
Ils ont même la possibilité d’être auto-entrepreneur qu’il les empêchera d’aller encombrer le travail des planqués de pôle emploi.
Un livre sort pour rappeler la maltraitance dans certains établissements de retraite, pour ne pas dire pratiquement tous.
Mais, comment peut-il en être autrement dans une société où les vieux sont un marché comme les autres et s’occuper d’eux n’a rien à voir avec la traite humaine.
Avoir accepter que ces établissements soient aux mains d’actionnaires ne peut qu’aggraver le besoin de faire du fric sur le dos de personnes généralement laissées sans parole.
Et comme les familles se trouvent démunies, sauf pour payer une relative paix, il n’y a aucun possibilité de sortir par le haut si ce n’est définitivement.
Maintenant, allez travailler dans ces secteurs pour un court Smic sans aucun espoir de progression si ce n’est de voir son corps trop vieillir prématurément face à des gestes trop répétitifs et charges trop lourdes à (sup)porter.
La seule possibilité d’accueillir dignement nos aînés, dont il faut bien prendre la mesure qu’un jour nous en serons, est une gestion étatique à la mode de notre Sécurité Sociale.
Mais il est vrai que certains font tout pour détruire cette dernière.