Sans rendre les avocats millionnaires, il permet à nombre d’entre eux de capter une clientèle qui s’est brûlé les ailes avec le Bitcoin ou autre cryomonnaie.
Le Bitcoin, la plus ancienne de cryptomonnaies, n’est en rien une arnaque, c’est simplement un placement financier totalement libre, sans aucun contrôle, ni d’État, ni d’établissement, qui est né grâce à internet.
Aujourd’hui, sans internet, notre monde aurait été très différent, pas de e-commerce, de télé en VOD, d’opérations bancaire en ligne, de déclaration en tout genre, … ou simplement s’envoie de courriels.
Internet a donné naissance à de nouvelles formes d’escroqueries.
Notamment avec le Bitcoin, que tout le monde connaît au moins de nom, ou d’autres cryptomonnaies qui ont également des accès des accès de fièvre et des progressions spontanées des cours, qui font rêver les investisseurs et attirent les arnaqueurs.
Il y a ceux qui savent que c’est un placement à très haut risque et qui mettent quelques économies, sans mettre en péril leur patrimoine. Qui savent que la chose principale, qui leur permet d’acheter, de vendre et de consulter leur compte en cryptomonnaie est leur code secret. Qui sont capable de choisir un courtier sérieux, qui est réel et qui ne va pas faire disparaître un petit matin avec leurs économies.
Mais, il y a aussi, ceux et parfois des séniors (et oui les cryptomonnaies n’attirent pas que les jeunes générations Y ou Z, mais également la génération du Baby-Boom voire la génération silencieuse) qui sont crédules.
Et là, nous sommes face avec les seniors à une population, qui trop souvent, Maîtrise moins bien les nouvelles technologies que les plus jeunes.
Qui vont se faire approcher par des commerciaux en cryptomonnaies pas toujours honnêtes, leur promettant un rendement extraordinaire. En aparté, il m’arrive régulièrement de recevoir des courriels ou des appels téléphoniques, d’individus me proposant d’investir dans les cryptomonnaies et me faisant miroiter de devenir riche en un rien de temps. C’est vrai que le Bitcoin est passé en moins d’un an d’environ 6 000 dollars pour 1 Bitcoin à une peu plus de 40 000 dollars (ce matin, il est autour de 30 000 dollars).
Mais, pour ceux qui ont acheté du Bitcoin à 40 000 dollars, à quel moment repassera-t-il au-dessus de cette barre ? Si cela se produit, rien n’est garanti. Comme toujours, les rendements du passé, ne préjuge pas des rendements futurs.
Encore, si le courtier existe vraiment. Il y a aujourd’hui, des sociétés importantes, qui font du courtage en cryptomonnaies. Pas de risque qu’elles se sauvent avec les économies de leurs épargnants, pas davantage qu’une banque traditionnelle.
Mais, même ces courtiers qui ont pignon sur rue, ne peuvent pas éviter les commerciaux, pas trop honnêtes qui vont utiliser les arguments les plus fallacieux pour vendre du Bitcoin à des épargnants.
Première clientèle pour les avocats, des particuliers qui ont mis toutes leurs économies en cryptomonnaies, pensant obtenir un rendement et une rente largement supérieure à, par exemple, un placement sur un contrat d’assurance vie. Qui voit leurs économies fondre. Si on est jeunes, attendre 5, 10 ans ou même 15 ans, ce n’est pas dramatique. Pour un retraité, c’est le bout du monde. C’est cette population, crédule, que des commerciaux peuvent embobiner. Des dossiers difficiles à défendre par un avocat, mais pas impossible, si l’avocat arrive à démontrer l’abus de faiblesse.
Deuxième clientèle des avocats, celle qui a cru aux miracles proposés par un commercial sans scrupule, mais où l’arnaque ne s’arrête pas là. Où le courtier lui-même n’est pas réel. Où l’épargnant a fait des virements hors de nos frontières, vers le compte d’un soi-disant courtier. Là, il n’y a pas grand-chose à faire. Parfois, les épargnants, vont être crédules, embobinés par un commercial, au point qu’ils vont remettre à plusieurs reprises de l’argent. Certains commerciaux expliquant qu’il faut verser à nouveau des euros pour pouvoir vendre des Bitcoins.
Troisième clientèle des avocats, ceux qui ont communiqué leur code d’accès à leur compte en cryptomonnaies. Il y a une affaire qui a fait la presse en fin d’année dernière, du courtier Ledger (une société sérieuse, qui s’est fait pirater ses comptes clients). Piratage, sans risque pour la sécurité des comptes en cryptomonnaies, protégés par un code de 24 mots. Mais, les pirates ont contacté les épargnants, en se faisant passer pour la société Ledger en leur demandant ce code de 24 mots. Une arnaque classique, qui ne concerne pas que les cryptomonnaies, avec des courriels se faisant passer pour une banque ou autre et réclamant (toujours sous couvert de sécurité, d’obligation légale, … des informations confidentielles telle que les données de cartes bancaires avec le code secret à 4 chiffres). Un troisième cas où les avocats peuvent attaquer sous l’angle de la responsabilité civile professionnelle, le courtier en cryptomonnaie qui n’a pas sécurisé convenablement les données de ses clients.
En conclusion, on peut placer de l’argent en Bitcoins ou autre cryptomonnaies en respectant les précautions suivantes :
- On ne croit pas le premier venu qui nous appelle ou nous contacte par courriel. On choisit, en prenant son temps, un courtier sérieux et de préférence en France.
- On ne place pas toutes ses économies en cryptomonnaies, ce sont des placements très risqués.
- On ne communique à personne les codes d’accès à son compte, jamais le courtier ne le demandera. Si quelqu’un demande ces codes, même s’il se fait passer pour la police, un juge, ou dieu, c’est une arnaque. Il ne faut jamais répondre.
Votre mention de courtiers en bitcoins montre votre méconnaissance de ce sujet complexe qui doit être être étudié sérieusement : il y n’y a pas d’intermédiaire humains dans ce protocole : pas de courtier donc. Les places de marché sont pilotées par des humains, mais ne demarchent et ne contactent jamais les invesrisseurs…
Vous avez parfaitement sauf qu’il faut bien passer par un intermédiaire, par exemple Ledger pour avoir un compte puis agir librement et de manière autonome C’est ce l’on appelle un courtier. Mais si ce courtier se fait pirater ses fichiers clients, alors tout est possible. C’est ce qui s’est passé dans le cas Ledger, les “pirates” ont contacté les investisseurs et les plus naïfs ont communiqué leurs “codes”. Je ne dis rien d’autres.
Bien entendu, ni le domaine des cryptomonnaies, ne même de sa carte bancaire communiqués communiqué les codes “secret”. je n’écris rien d’autre.