Avec les mots…
Vous avez déjà, sans aucun doute louché sur un San Antonio.
Mais dans le passé car des nouveaux, il n’y en a plus depuis qu’il est trépassé.
C’était un réel plaisir de le lire.
Pas un chapitre, pas un paragraphe, pas une ligne qui ne soit dégusté avec le plaisir du réexamen de ce qui a été compris, et pour le reste, le gros de la troupe, tenter de comprendre que l’on est à la bonne page.
Toutefois, profitant de cette absence, beaucoup se sont essayé à l’exercice.
Malgré la lecture de plusieurs qui se compte en Nx, la copie ne peut rivaliser.
Et pire, malgré les pages, lignes sautées, on n’y comprend rien si ce n’est qu’à la fin, la vérité est belle ; ainsi soit-elle.
Déjà, ils nous avaient fait le coup.
Le gouvernement en exercice avait annoncé une belle réforme des retraites pour que le régime de base tienne le coup.
Et, s’ils avaient prévu le calcul des pensions sur les 20 meilleurs années, c’était pour avantager ceux qui avaient eu le malheur d’un parcours professionnel cabossé.
Mais, la vérité a voulu que ceux qui partirent lorsque que cette première a pris effet, ont vu leur pension à hauteur de 60 à 70 % de leurs anciens revenus nets; contre 85 % du revenu brut avant.
Belle dégringolade que même aux dire de syndicalistes bien placés, les signataires n’ont pas vu venir.
Depuis par deux, la même chanson sur le même air, même si les instruments ne sont pas forcément les mêmes.
Et toujours le rabotage d’un droit pourtant fortement payé par les salariés.
Est-ce à ces moments là que les mauvais coups ont continué ? Il faut croire que oui.
Tenez, si vous êtes au chômage, vos trimestres, dans cette période funeste, sont validés mais pas payés.
Aussi, un petit malin a fait passer que seuls les trimestres payés comptaient pour le calcul de la pension…Alors que pour la complémentaire, vous continuez a payer et votre compte est calculé à votre ancien salaire d’avant.
Et, aujourd’hui, rebelote, le gouvernement veut sauver, qu’il dit, le principe de la retraite de base actuel.
Le peuple dit que non, trop régressive, demande POURQUOI.
Le gouvernement répond PARCE QUE.
Ah, bon…