Attaque de Donald Trump : certains vont penser qu’il est protégé des dieux
Le candidat républicain, ancien président des États-Unis, Donald Trump, a été victime de l’attaque d’un cinglé, un jeune de 20 ans qui lui a tiré dessus d’assez loin durant un meeting politique le week-end dernier.
Bilan :
- 1 spectateur tué
- 2 spectateurs blessés
- Donald Trump, une oreille perforée.
Quel que soit le candidat, républicain ou démocrate, toute forme de violence est inadmissible. On peut être pour ou contre les idées du candidat, il y a d’autres moyens de le combattre que de lui tirer dessus.
Mais, samedi, Donald Trump a eu une chance inouïe, extraordinaire. Un centimètre plus à sa gauche et il était mort, la balle lui perforait le crâne comme par le passé le président John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas.
On peut protéger un homme d’État, une célébrité d’une attaque frontale, mais c’est difficile lorsqu’il s’agit d’un tireur isolé, caché sur un toit à quelques centaines de mètres. Sauf à organiser ces meetings en plein champ, loin de toute construction.
L’assaillant qui a tiré sur Donald Trump samedi dernier est un jeune homme de 20 ans dont l’identité n’a pas été immédiatement révélée par les autorités. Il est décrit comme étant mentalement instable, avec un historique de troubles psychologiques. Selon les premières enquêtes, le tireur aurait agi seul, motivé par des idéologies extrémistes et une profonde hostilité envers les figures politiques de premier plan. Il a été appréhendé et abattu peu après l’attaque, grâce à une rapide intervention des forces de sécurité présentes sur les lieux du meeting politique. Des investigations sont en cours pour déterminer s’il avait des liens avec des groupes radicaux ou s’il s’agissait d’un acte isolé.
Mais, aujourd’hui, il est clair que pour Donald Trump, qui s’en est sorti avec plus de peur que de mal, juste une oreille transpercée, c’est un élément positif pour sa campagne électorale.
Il ne faut pas perdre de vue que les États-Unis ne sont pas un pays laïque comme la France. Le président a pour coutume de conclure ses discours, généralement par « Que Dieu protège l’Amérique » et que lit-on sur leurs billets de banque ? « In God We Trust » que l’on peut traduire par « En Dieu nous croyons » ou de manière plus moderne « En Dieu nous avons confiance ».
Samedi, Donald Trump a eu une balle qui lui a frôlé le visage au lieu de le tuer. S’il avait bougé, tourné la tête, le tireur aurait dévié son arme d’une fraction… il n’y aurait plus de Donald Trump. Nombre d’Américaines et d’Américains vont estimer que Dieu le protège et que c’est un signe qu’il doit être réélu président des États-Unis d’Amérique.
Face à lui, un candidat, l’actuel président Joe Biden, de plus en plus hésitant, qui commence à être lâché par ses propres partisans.
Il n’est pas impossible qu’en novembre, au moment des élections, les votes pour les grands électeurs républicains permettent à Donald Trump de regagner la Maison-Blanche le 20 janvier 2025.
