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9 parents sur 10 pensent que la multiplication des écrans constitue une menace pour l’évolution des enfants

Livi, acteur de la santé en France et l’Institut Opinéa ont interrogé 670 Français de 18 à 75 ans, représentatifs de la population, et parents d’enfants âgés de moins de 18 ans. Objectif : aborder la perception des parents sur le danger que peut représenter la multiplication des écrans chez les enfants et adolescents.

Pour 87,7% des parents interrogés, la multiplication des écrans constitue une véritable menace pour l’évolution des enfants. Dans le détail, 45% des répondants sont « tout à fait » convaincus, tandis que 42,9% sont plus nuancés en étant « plutôt d’accord ».

Les résultats scolaires comme principale préoccupation

Concernant les conséquences d’une surexposition aux écrans, l’impact sur les résultats scolaires et l’apprentissage constitue la principale préoccupation des parents (51,1%), suivi par l’impact négatif sur la vie sociale, notamment le manque d’habitude à interagir (48%) et la perte directe des liens familiaux (47,2%). D’autres conséquences néfastes plus en lien avec les problèmes de santé (myopie, dos, gestion du poids…) pour 46,9% des répondants ou des troubles du sommeil (46%) sont également soulignées.

Par ailleurs, la surexposition ou l’addiction aux écrans, génèrent d’autres conséquences moins préoccupantes pour les parents. C’est le cas de l’impact sur la gestion des émotions (30,6%) ou sur la motricité (pas assez couru, sauté, lancé, dessiné, découpé…) pour 26,5% des répondants.

Le vivre-ensemble pour mieux contrôler le temps d’écran

Pour lutter contre la surexposition et l’addiction aux écrans, 54,7% des parents privilégient le vivre ensemble et les activités physiques avec leurs enfants pour contrôler au mieux leur temps d’écran. Autres solutions privilégiées : instaurer des temps sans écran (pendant les devoirs, les repas, avant de se coucher) pour 49,9% des répondants ou, dans la même veine, instaurer uniquement les écrans à des moments spécifiques (42,3%). Par ailleurs, que les parents donnent l’exemple de pouvoir vivre sans smartphone est également une solution plébiscitée (39%).

Si l’organisation familiale et le dialogue sont donc des solutions privilégiées, les solutions technologiques ou techniques rencontrent moins de succès auprès des parents interrogés. C’est le cas notamment quand on leur propose d’installer des restrictions d’utilisation (31,6%), de placer les écrans dans une zone centrale (23,7%) ou de désactiver les notifications (20%). De plus, les défis familiaux pour essayer de réduire au maximum le temps d’écran n’est une option que pour 25,3% des parents.

La jeune génération de parents en décalage avec les autres

Parmi les populations interrogées, les jeunes parents ayant entre 18 et 25 ans sortent du lot par rapport aux autres générations. Par exemple, 23,4% des parents de cette tranche d’âge sont peu ou pas convaincus par la dangerosité des écrans, soit plus de 10 points de plus par rapport à la moyenne nationale.

Sur les conséquences liées à la surexposition des écrans, on remarque à nouveau que les parents 18-25 ans sont en décalage avec les autres répondants en mettant en avant l’impact sur la santé (pour 52% d’entre eux), là où la perte de lien social ne préoccupe que 29,9% de cette tranche d’âge, l’impact sur le sommeil seulement 28% et l’impact sur la gestion des émotions 15,5%, soit les taux les plus faibles sur ces réponses. Enfin, concernant les solutions, seulement 29,9% sont convaincus par le fait de “donner l’exemple de pouvoir vivre sans le smartphone” soit un écart d’au moins 10 points par rapport aux autres générations.

Pour Nicolas Leblanc, Directeur Médical chez Livi “Il ne s’agit en aucun cas de diaboliser les écrans qui font maintenant partie de notre quotidien. Avec une moyenne de 5.6 écrans par foyer en France, il convient avant tout d’éduquer nos enfants à leur bon usage en fonction de leur âge. Oui, certains applicatifs sont plus susceptibles que d’autres d’engendrer des comportements qui parfois relèvent de l’addiction, n’oublions pas aussi que les outils digitaux ont également permis à de nombreux enfants de garder un lien avec leurs enseignants pendant le Covid ! Au-delà de l’usage, la question de l’âge est également fondamentale. Selon Santé Publique France, les enfants de 2 ans passent en moyenne 56 minutes par jour devant un écran et jusqu’à plus d’1h30 dès 5 ans. En tant que médecin je recommande d’éviter l’usage de tout écran à un aussi jeune âge car cela peut effectivement nuire à leur bon développement psychologique et cognitif”. Pour se repérer et acquérir de bonne pratiques vous pouvez aller plus loin sur https://afpa.org/dossier/ecrans/

À propos de Livi

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