Quelle douleur, quel sentiment de frustration, l’on constate, avec stupeur, que 500 000 (ex-bons) salariés démissionnent chaque trimestre.
Et, pour autant, ils ne remplissent pas les manques dans les autres bien belles entreprises du pays qui font la fierté, ou faisaient, de leurs politiques.
Les patrons tremblent.
Comment pouvoir faire de l’argent facilement, si des cinglés, des inconscients se disent en masse qu’il y a autre chose de bien plus important dans la vie ? Comment concrétiser sa soif de pouvoir si les esclaves serfs salariés ne décident plus de jouer le jeu ? Même les associations en pâtissent.
Celle-ci qui s’occupe d’un rôle noble du service à la personne se désole de ne pouvoir répondre à la demande.
Pourtant, le président le jure.
Ses salariés, généralement au féminin, sont bien chez lui.
Elles y sont, pour certaines, là depuis 20 ans, comme si c’était leur seconde maison.
Plus chaleureuse que leur propre foyer.
D’ailleurs, peuvent-elles le rendre douillet à bonne température constante avec un salaire qui peine à atteindre les 1 000€ nets mensuels primes, heures supplémentaires comprises.
Les messieurs, mesdames et les autres d’un autre genre, ou sans, se défilent.
La misère dans les agences à l’embauche, guichet grand ouvert plein d’air à pôle emploi qui n’a jamais autant démérité son absence de pluriel de postes plein les tiroirs à pourvoir.
Pourtant, ce n’est pas la volonté de ces personnes, absentes au rôle que l’on à prévu pour elles, qui manquent.
Elles veulent travailler.
Elles veulent un boulot.
Mais, il faut qu’il ait un sens.
Et tant qu’à faire pourquoi ne pas en être propriétaire ? Les premiers de cordée, les patrons, les sortis 1er des bottes des grandes écoles ne cessent de le dire : pour réussir il faut le vouloir.
Alors, ils veulent être autonomes, faire partie d’une aventure où leur voix compte.
Ils ne veulent plus aller sur la voie tracer par un autre…