Les Français éviteront l’avion durant les Jeux olympiques
A un mois du début des épreuves, faut-il s’attendre à une pagaille aérienne lors des Jeux olympiques ? Conditions de trafic, affluence, sécurité… C’est déjà la foire aux questions dans l’esprit de nombreux Français. 85 % songent d’ores et déjà à éviter de près ou de loin les aéroports durant la période olympique, malgré la confiance affichée des acteurs de l’aérien. A l’approche du début des compétitions, Flightright fait le point dans une toute nouvelle étude réalisée en partenariat avec Poll&Roll (Cette étude a été conduite auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 65 ans (3 catégories : 18-34 ans, 35-49 ans, 50-65 ans). Les données ont été recueillies au moyen d’un questionnaire (10 questions) anonyme en ligne du 8 au 15 février 2024.)
Paris 2024 : plus de 8 Français sur 10 prévoient de se passer de l’avion
Aéroports, compagnies aériennes, gardes-frontières… tous se mettent en ordre de bataille afin « d’assurer la sécurité et l’hospitalité » des millions de visiteurs attendus pour les Jeux de Paris. Les acteurs de l’aérien ne comptent pas commettre d’impairs et revivre les tourments de l’été 2022. À l’époque, déconcertés par la reprise intensive après la pandémie de Covid-19, ils n’avaient pu éviter les interminables files d’attente de touristes excédés aux passages des postes-frontières des aéroports. Et pourtant ! Selon la nouvelle étude menée par Flightright, 85 % des Français prévoient d’éviter les voyages en avion le temps de la compétition !
Les transports aériens, première épreuve olympique ?
Restent néanmoins 15 % d’intrépides qui n’entendent pas bousculer leurs habitudes et « ressortir les vélos » (« ‘C’est peut-être le moment de ressortir son vélo’ : le gouvernement invite les Franciliens à prendre leurs précautions en vue des JO » – article Le Figaro, mars 2024). Mais attention : téméraire ne veut pas dire inconscient. 61 % d’entre eux se déclarent inquiets des retards ou des annulations de vols qui pourraient survenir. De manière surprenante, ce chiffre est plus marqué chez les jeunes de 18-34 ans (77 %) que chez les 50-65 ans (38 %). Les séniors seraient-ils d’incorrigibles optimistes ? Ce qui est certain, c’est que ces aventureux voyageurs veulent partir loin, voire très loin. 74 % ont pour destination l’Europe (dont 46 % partiront en dehors de la France) ou le reste du monde (28 %).
Les voyageurs attendent plus des compagnies durant la période des Jeux Olympiques
Dernier enseignement de l’étude, les passagers français se montrent globalement insatisfaits des solutions et de la considération apportées par les compagnies aériennes. 71 % réclament ainsi davantage de réactivité en cas d’aléas, avec une prise en charge plus rapide et efficace des voyageurs pour limiter au maximum les retards. À 55 %, ils attendent également des informations claires sur la marche à suivre lors de perturbations liées à leur vol. Plus encore, 39 % veulent une indemnisation plus rapide après un retard ou une annulation de vol, tandis que 33 % souhaitent des démarches simplifiées auprès des services clientèle. Pour rappel, en cas de vol retardé, annulé ou surbooké, les passagers peuvent obtenir une indemnité allant jusqu’à 600 €, conformément au Règlement européen sur le droit des passagers aériens.
A propos de Flightright
Flightright est le spécialiste européen de l’indemnisation des passagers victimes de perturbations aériennes. En cas de retard de vol, d’annulation et de refus d’embarquement, Flightright s’appuie sur l’application du règlement 261/2004 de l’Union Européenne afin de permettre aux passagers d’obtenir une indemnisation et/ou un remboursement des compagnies aériennes. Flightright a déjà obtenu plus de 430 millions d’indemnisation pour ses clients.