Le fou du Roi
Autrefois, il n’y a pas si longtemps, la République est consolidée, les têtes de rois et reine coupées.
C’était pas beau, pas sain, mais pour passer, il fallait la terreur.
Restait la question, la seule qui vaille, comment gouverner en représentation du peuple ? Les années, les siècles sont passés et la République est restée.
Mais, elle est assiégée par les coups de boutoirs de ceux qui ont le pouvoir et entendent le conserver.
Ce n’est pas cela le souci.
Mais, le problème est qu’ils restent pour leur seul profit.
Les avantages qu’ils consentent à laisser à leurs larbins est le juste nécessaire pour que ces derniers ne refont pas le coup du « ça ira, ça ira, à la Lanterne, on les pendra…».
Et, c’est encore mieux si seulement une très faible partie de ces ingrats peuvent toucher du doigt leur niveau.
Voire l’atteindre pour rendre possible ce qui n’est que le fait du seigneur veillant à son riche patrimoine.
Et, le bon peuple marche en courant tant il aime l’espoir de gagner au loto ou Euro-millions – seul vrai espoir de mieux être de l’Europe réunie.
Et, il aime les jeux aussi.
Cela se voit avec les JO où l’égalité n’est pas de mise.
Au contraire, est portée au sacre l’exceptionnelle rareté du gagnant.
Et le perdant, qu’il soit deuxième ou dernier, n’a qu’une idée en tête.
Il faut s’entraîner, se battre pour être plus fort et surtout le PLUS fort.
Cette quête n’a tête que si les puissants admettent la beauté du geste et le bon peuple fête bruyamment la conquête d’un des siens.
Aussi, le sport prend de plus en plus la tête des bambins.
Et tant pis pour l’esprit puisque c’est bien connu les athlètes ne sont pas aussi bête que l’air chantonné par le premier d’entre eux.
Sautez, lancez, dansez, vous n’aurez pas à compter.