Depuis le 12 mai, la vaccination est ouverte à tous les majeurs, à condition toutefois de trouver un créneau libre pour le jour même ou le lendemain, pour tenir l’objectif des vingt millions de premières doses injectées le 15 mai, puis trente millions plus tard.
Pour accélérer la cadence Jean Castex a exhorté les quatorze millions de personnes de plus de 55 ans à ne pas bouder le vaccin d’AstraZeneca à qui il est réservé.
C’est ici que le bât blesse, à en croire les médecins généralistes qui peuvent commander des vaccins pour les patients qui se présentent dans leur cabinet, ce vaccin n’est plus accepté déplore notamment le représentant des médecins libéraux au sein de l’Union régionale des professionnels de santé, l’URPS en Nouvelle Aquitaine, un constat partagé par l’ensemble des professionnels en contact avec les pharmaciens.
Dans leur cabinet, la majorité des médecins sont fournis en AstraZeneca, les deux vaccins ARN messager sont réservés aux centres de vaccination, en raison de leurs conditions de conservation à moins 70°C et sont aujourd’hui, notamment le Pfizer, l’alpha et l’oméga de la vaccination.
Les médecins tiennent le gouvernement en partie responsable de cette situation quand il a suspendu de façon précipitée la vaccination avec l’AstraZeneca, la défiance s’est installée et il est difficile de revenir en arrière et encore plus depuis que des représentants de la Commission européenne ont fait savoir que le contrat avec ce laboratoire, qui arrive à expiration fin juin ne devrait pas être renouvelé, en donnant pour motif des retards de livraisons.