La Commission européenne veut interdire la vente des bâtonnets aromatisés de tabac chauffé
C’est un produit nouveau, à ne pas confondre avec la cigarette électronique et son liquide a précisé le porte-parole de l’exécutif européen le 29 juin, c’est du tabac chauffé qui inhalé est susceptible d’être nocif pour la santé, comme les cigarettes, en précisant que l’interdiction d’arômes pour les cigarettes électroniques est une décision à prendre par les Etats membres, ce qui ne relève pas de la proposition de la Commission d’aujourd’hui, ce ne sont pas les cigarettes électroniques qui sont visées, tout ça c’est fort compliqué, il y a des intérêts financiers énormes en jeu, dès que ça touche au tabac.
Le tabac chauffé connaît un succès croissant, notamment auprès des jeunes, là où il est en vente, ce produit a été lancé par l’industrie du tabac en réponse au succès des e-cigarettes, il exploite une solution de chauffe du tabac, censée limiter les effets néfastes liés à la combustion et à la fumée que dégage la cigarette, comme pour le vapotage, ce tabac est décliné en différents arômes.
La Commission européenne veut interdire ce produit car la chauffe vise à libérer de la nicotine et provoque l’émission d’autres produits chimiques potentiellement néfastes pour la santé, ce que la commissaire européenne de la santé a justifié, en rappelant que neuf cancers du poumon sur dix étaient causés par le tabac, que nous voulons rendre le tabagisme aussi peu attractif que possible pour protéger la santé et sauver des vies, ce qui est particulièrement important pour protéger notamment les jeunes.
La vente des produits du tabac a fait l’objet d’une directive européenne en 2014, qui en fixe le cadre législatif sur le territoire de l’Union européenne, que l’évolution constatée sur ce marché justifie à modifier, notamment que le volume des ventes du tabac chauffé a augmenté de 10 % ou plus dans au moins cinq pays de l’Union, soit le minimum requis pour durcir la législation en vigueur, alors que la vente de ce produit a explosé dans plusieurs pays.
La proposition de la Commission va désormais être examinée par le Conseil de l’Union européenne et par le Parlement.