Fête du travail
Mon grand-père disait, lorsque sa journée avait été trop chargée ou qu’il pressentait qu’elle le serait, que cette dernière était triste comme un jour sa pain.
Or, aujourd’hui d’un 1er mai proclamé mondialement Fête des travailleurs, malgré les musiques en fanfare bon enfant, le soleil brillant de ses mille feux, les hauts de cœur étaient légion.
Devant la devanture de leur boulangerie de quartier, les parents pleurer de n’avoir pas leur pain quotidien. Celui de la messe était trop chiche et de toute façon, l’on n’était pas le dimanche chérie où désormais presque tout était ouvert.
Les enfants pestaient de n’avoir pas leur pain au chocolat pour mieux grandir, même la chocolatine désertait. Quelques-uns avaient soudainement rappelé qu’en cette journée consacrée seuls les commerces essentiels avaient devoir à rester actifs.
L’on se croirait rendu dans le passé à l’époque de la Covid dot on a jamais bien su s’il fallait employer le genre masculin ou féminin. Mais, si tout d’un coup l’on a plus besoin de travailler pour gagner son pain, il est certain que les boulangeries peuvent rester fermées.
Mais, la tradition veut que les fleuristes et les vendeurs à la sauvette soient ce jour là indispensable à l’humain français. En tout cas, offrir quelques brins met du baume au cœur à ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Ne vous gênez pas, d’autant plus que ça ne mange pas de pain. Les retraités sourient des débats en cour.
Eux, se demandent comment vont-ils bien faire pour être encore plus inactifs que les autres jours…
Pourtant il ne manque pas de braves gaillards pour leur demander de venir faire masse dans les défilés.
Après tout, ils ont aussi quelques revendications à faire valoir comme celle consistant à ne pas toucher à leur impasse des 10 % sur le revenu. Est-ce aux anciens de payer pour les futurs nouveaux arrivants ?