ActualitésCryptoMonnaies
A la Une

Et si le Bitcoin rejoignait les grandes monnaies comme le Dollar ou l’Euro ?

Depuis l’annonce d’Elon Musk et l’achat pour 1,5 milliard de dollars de Bitcoins par sa société Tesla, le cours est monté à un peu plus de 50 000 dollars et oscille autour de cette valeur.

Ce qui signifie que les investisseurs sont à l’écoute des propos de ces quelques personnages dont les paroles comptent.

Il y a quelques jours, le fondateur de Microsoft, Bill Gates, n’a pas eu de propos négatif, mais il a tout de même déclaré qu’il n’avait jamais investi en Bitcoins (ou autre crypto-monnaies). Par ailleurs, on apprend que Microsoft n’avait pas l’intention, comme la fait Tesla, de placer un placer un tout petit bout de sa trésorerie en Bitcoin.

Oui « un tout petit bout », il faut replacer ce que représente 1,5 milliard de dollars pour Tesla … pas grand-chose.

A priori, l’annonce Bill Gates n’a pas eu d’influence sur le cours du Bitcoin, qui n’a pas bougé. Peut-être qu’au XXIème siècle la parole de Bill Gates porte moins que celle d’Elon Musk !

Maintenant, il est possible, même sans contrôle (les cryptomonnaies sont libres de fluctuer à leur guise, il n’y a pas un État ou un groupement d’États pour veiller à la stabilité de la monnaie comme pour le Dollar ou l’Euro), que le Bitcoin finisse par se stabiliser et terminé ces envolés ou ses plongeons.

Comment ? Simplement par le venu de très gros investisseurs, tel que les « fonds souverains ». Qui manipulent de telles sommes qu’ils vont – indirectement – gérer la valeur du Bitcoin. Ces fonds d’investissement ne sont pas des joueurs, mais des financiers capables de prendre des risques, mais pas de jouer à la loterie. Un placement qui passe de 20 000 dollars à 50 000 dollars en quelques semaines, ce n’est pas un gage de sérieux.

Par ailleurs lorsque l’on entend que des établissements financiers tel que Paypal ou MasterCard vont permettre d’utiliser le Bitcoin. Là aussi, ça n’est possible qu’à la condition que le Bitcoin arrête de faire du yoyo, ou avec une amplitude raisonnable.

Ainsi, il est naturel qu’à l’avenir les annonces d’un autre Elon Musk n’est pas grande incidence.

Que le Bitcoin ne soit pas une monnaie dont la cour est contrôlée de manière étatique, mais par de puissants établissements financiers (fonds souverains, réassureurs, banques, …). Après toute la valeur de l’euro est stabilisé par la confiance en cette monnaie et par des achats et ventes de la banque centrale et des États de la zone Euros.

On peut imaginer le même type de fonctionnement, avec l’action de la « main invisible » tel que défini par Adam Smith, où les grands acteurs auto-équilibres le Bitcoin (sans concertation, simplement dans un intérêt commun), en ce portant vendeur s’il monte trop ou acheteur si la tendance à la baisse est trop forte.

Le Bitcoin arrêtera d’être un cheval sauvage et fougueux pour devenir un animal de compagnie. Mais, à ce moment-là, terminé les placements en Bitcoins où l’on peut doubler sa mise quelques semaines.

Le Bitcoin deviendra une des grandes monnaies parmi les autres, avec la caractéristique de ne pas être sous la domination d’un État.

Olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com.sans oublier notre planète https://terre-futur.com RiskAssur, Notre-Siècle et PèreLaFouine proposent chaque jour de nouveaux articles issus de la rédaction : la vie des sociétés (nominations, acquisitions, accords, …), des tests/présentations de produits, des ouvrages (professionnels, romans, bd, …), … Je peux : - présenter vos produits ou nouveaux ouvrages (il suffit de me les envoyer) - écrire sur des sujets à la demande pour du référencement SEO - publier vos communiqués de presse - Publier vos AAPC - … Une question, une remarque : olivier@franol.fr

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page