En 2025 : 51 % des Français prêts à changer d’emploi pour gagner plus
Une nouvelle ère de mobilité professionnelle En 2025, une tendance majeure émerge sur le marché de l’emploi en France : plus de la moitié des salariés seraient prêts à quitter leur entreprise pour un salaire plus élevé. Un sondage mené par Rosaly, une entreprise à impact social, révèle que 51 % des travailleurs envisagent de changer d’employeur si une meilleure rémunération leur est proposée. Cette donnée illustre un changement de paradigme dans la fidélité des employés, souvent motivée par des conditions salariales plus avantageuses.
- Le salaire, moteur principal du changement
L’argent reste le critère numéro un pour 86 % des salariés interrogés. Ce résultat témoigne de l’importance cruciale des conditions salariales dans la rétention des talents. Les employés sont de plus en plus attentifs aux offres sur le marché et évaluent leurs options pour optimiser leurs revenus. Selon le sondage, 51 % des personnes interrogées affirment qu’elles quitteraient leur entreprise actuelle si un meilleur salaire leur était offert, et ce, même si l’augmentation ne dépasse pas les 10 %.
- Le seuil de l’augmentation : qu’est-ce qui motive à partir ?
Un aspect intéressant de cette étude est le seuil de déclenchement de la démission. Environ 48 % des salariés prêts à partir le feraient pour une augmentation comprise entre 6 et 10 %. Cependant, 25 % d’entre eux envisageraient de changer d’emploi même pour une augmentation inférieure à 5 %. Cela démontre que, dans un contexte où l’inflation pèse sur le pouvoir d’achat, même des ajustements modestes peuvent pousser à la mobilité.
- Les avantages sociaux, un levier sous-exploité ?
Si le salaire demeure crucial, d’autres avantages sociaux influencent également la fidélisation des employés. Parmi eux, les primes annuelles, les participations aux bénéfices, ainsi que la possibilité d’obtenir des avances sur salaire figurent en tête des critères recherchés par les salariés. Ainsi, 78 % des interrogés privilégient les primes et gratifications annuelles, suivis par 65 % qui valorisent l’intéressement. Le sondage montre que les entreprises proposant des avantages sociaux personnalisés sont perçues comme plus attractives par 67 % des répondants.
- Une stratégie de fidélisation à repenser
Les résultats de l’enquête soulignent l’importance pour les employeurs de reconsidérer leur stratégie de rémunération et d’avantages. Dans un marché de l’emploi en tension, proposer des solutions financières adaptées aux besoins des salariés devient un atout majeur. Des offres personnalisées, tant sur les rémunérations que sur les avantages annexes, pourraient améliorer la fidélité et réduire la mobilité indésirable.
2025, l’année de la revalorisation salariale L’enquête de Rosaly révèle une réalité implacable : la fidélisation des employés passera avant tout par une revalorisation des salaires et une réponse adaptée aux attentes des travailleurs. Dans un environnement où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations, les entreprises doivent agir en conséquence pour retenir leurs talents et rester compétitives.