1 de moins
Le sacrilège est commis. Le 1er ministre saute à la première censure venue votée à l’unanimité par l’ensemble de la gauche unie, moins une voix, et accompagnée par l’extrême droite qui ne demandait que cela.
Évidemment, le vrai responsable de cette débâcle, parti en vacances là où le soleil brille, tire à boulets rouges sur ces gens irresponsables qui n’ont rien compris à l’auguste dessin de celui qui se croit plus roi que président.
Il insiste même sur la nécessité de rester en place pour faire face aux hordes barbares prêtes à saccager son palais royal et à soumettre autrement ses sujets.
Pour durer, cependant, il va falloir qu’il trouve 1er ministre fantoche uniquement destiné à faire durer la plaisanterie jusqu’au prochain nommé, voire nouvelle dissolution de l’Assemblée.
A moins qu’il ne fasse venir à lui un homme souverain de gauche qui fort de représenter un groupe arrivé premier aux dernières législatives tentera de faire ami-ami avec les forces contraires de la droite assemblée qui, déjà, annonce sa perte.
En fait, cette dernière invective à l’exact copie de ce qu’elle reprochait à la gauche et à l’extrême droite.
Ces gens ne supportant pas de constater qu’ils ont perdu même si leurs ennemis n’ont pas vraiment les moyens de régner sans compromis.
Mais, aussi sûr que l’actuel encore en place trouvera des prétendants au poste « donne moi une claque que je t’en mette deux » tant le monde politique grouille de gentils serviteurs pour le bien de la France et accessoirement de ses habitants.
Par contre, la composition du nouveau gouvernement risque bien d’être coton tant il l’impression de marcher sur des œufs est grand.
Chacun sait bien la résistance de ces objets parfois nourricier, parfois créateur d’enfance, mais il faut bien prendre garde de ne pas les dresser du mauvais côté.
A suivre…
