Avant, la technique de l’assurance était tellement importante qu’elle encombrait même les assurés.
Ces derniers étaient directement concernés en remplissant une multitude de données pour que son assureur puisse décider des garanties à accorder et de la tarification à appliquer.
Et, c’était tellement technique, qu’il y avait pratiquement autant de données à charger que de garanties désirées.
C’était le temps où chacun pensait que chaque risque était distinct et qu’il méritait, en conséquence, une étude personnalisée.
Mais, dans les années 1960, ont surgit les mutuelles.
Elles ont gagné le surnom de sauvage car elles appliquait la même tarification pour le même groupe de risques et de garanties.
C’était le début de la fin du risque personnalisé et le grand retour de la masse d’assuré.
Dans les fait, c’était appliquer les fondement même de l’assurance qui repose sur une mutualité de risques.
Mais la concurrence étant ce qu’elle est, les tarifs en baisse, sans vraiment de justification technique s’abattaient sur les contrats au plus grand plaisir des assurés qui paradoxalement disent constater l’augmentation de leurs factures.
Et cela est vrai puisque les compagnies traditionnelles ne voulant pas, ne pouvant pas, sacrifier leurs réseaux d’intermédiaires ne pouvaient répercuter les gains sur la assurés.
Et les mutuelles ont petit à petit abandonner le principe des cotisations variables qui veut que lorsque le résultat est bon une partie est reversée à leurs sociétaires qui se trouvent être leur assurés clients.
De plus, les plus importantes ont décidé de constituer un réseau qui n’a rien à jalouser de ceux existants.
Ces premiers mouvements ont fait prendre conscience de la nécessaire simplification.
Si à la base les techniques assurantielles demeurent, elles sont essentiellement financières car in fine l’obligation de l’assureur est de tenir ses engagements en monnaie trébuchante.
Ce qui a fait sortir du bois les artistes de la finance qui se fichent de la technique assurance pourvu que les finances rapportent.