Plus de 300 000 animaux abandonnés en France
Chaque année, plus de 300 000 animaux sont abandonnés en France (Source I.CAD), soit un animal toutes les deux minutes.
Depuis plusieurs années, Stéphane LAMART, Président-Fondateur de l’association éponyme demandait la réactualisation des chiffres du nombre d’animaux abandonnés en France.
Selon l’association Solidarité-Peuple-Animal qui a repris les chiffres de l’I-Cad, en 2022, ce sont 239 725 chats, 49 276 chiens et 41 854 chats errants qui ont été identifiés par une association, un refuge ou une fourrière. Si certains retrouvent leur propriétaire qui a été négligent sur l’identification (obligatoire depuis 2012), la grande majorité sont des animaux abandonnés pris en charge par une œuvre associative dans le but de les proposer à l’adoption. Ces chiffres n’indiquent pas le nombre des animaux identifiés par leurs maîtres qui sont abandonnés directement ou indirectement auprès des structures de protection animale. Ils ne tiennent pas non plus compte des NAC (nouveaux animaux de compagnie), lapins, cochon d’inde, furet…, qui échouent de plus en plus souvent dans les refuges et associations.
Il ne s’agit pas de 330 855 animaux abandonnés chaque été, mais bien tout au long de l’année. Tous les prétextes sont bons à prendre pour abandonner son animal de compagnie : du déménagement, aux divorces, aux résidences de vacances interdites aux animaux, en passant par des expulsions, aux problèmes de santé de leur maître, des allergies, au chômage etc.
Mais à la différence d’un humain, quand un animal abandonne son maître, ce n’est pas pour partir en vacances…
Cette fois encore, Stéphane LAMART, demande que chaque préfecture, dans chaque département, envoie un questionnaires tous les organismes de protection animale concernés : refuge, associations et fourrières, afin de déterminer avec exactitude le nombre d’animaux abandonnés, trouvés et replacés ou euthanasiés, afin de connaître le nombre exact d’animaux abandonnés par département. Cela permettra au préfet d’interdire l’implantation de nouveaux éleveurs ou d’animaleries afin de privilégier l’adoption dans les refuges, pour limiter le nombre d’euthanasie chaque année dans notre pays. Il n’y a pas d’intérêt, sauf financier, de faire naître des animaux si c’est pour euthanasier ceux qui sont dans les refuges depuis de nombreux mois et années.