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Les jeunes et le vin : Un fossé grandissant

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la santé des jeunes qui remplacent le vin qu’ils ne connaissent pas, par des alcools forts, qui leur permettent de s’enivrer vite et sans efforts, bien que dans les deux cas à consommer avec modération.

Après, ils ne se souviennent plus de ce qu’ils ont fait, ils sont dans un état second, ce qui est pour eux l’effet recherché, même s’ils se réveillent le lendemain dans la cellule de dégrisement d’un commissariat de police, que les parents doivent venir chercher, s’ils sont mineurs, car on commence à boire à tout âge.

Aujourd’hui, si on boit moins de vin qu’au temps du vin à la tireuse, avec la « chopine » traditionnelle par repas, on fait davantage attention à la qualité, le « gros rouge » c’est du passé.

La France est doublement touchée par la baisse de la consommation de vin : c’est le pays dont la population consomme la plus grande quantité d’alcool par habitant au monde, même si cette statistique inclut, sans distinction, la consommation d’alcool des touristes, dont le nombre qui vient en France est aussi un record.

Elle est touchée aussi en tant que gros producteur de vin, sinon le plus gros au niveau de la quantité mais par le nombre de vins connus, même si on ne peut plus ignorer les vins étrangers dont certains concurrencent les nôtres.

La culture du vin est affectée par le réchauffement climatique : les raisins mûrissent plus tôt et sont de plus en plus chargés en sucre, qui se transforme en alcool, ce qui peut altérer la consistance du vin, qui est la combinaison d’un climat, d’un terroir, du choix des cépages et du savoir-faire et de la tradition du viticulteur.

Avec le réchauffement, de nouvelles régions s’ouvrent à la viticulture et d’autres ne produiront plus le même vin qu’avant, ce qui risque d’être fatal à de grands crus ; en dépréciant les vignobles qui les ont produits jusqu’à présent, notamment les vins de garde.

Les vins blancs gagnent du terrain, partout on produit du vin rosé totalement inconnu il y a encore peu de temps, on produit aussi des crémants, produits par la méthode champenoise, dite traditionnelle, en vente à des prix dérisoires par rapport à ceux des champagnes strictement contrôlés.

Force est de constater que parmi les produits alimentaires, le vin est pratiquement le seul qui n’a pas augmenté, ce qui prouve que la demande est en baisse, alors que le prix des croissants industriels a augmenté de 20 %, ce n’est pas une raison de ne pas boire le vin avec modération, car il contient de l’alcool.

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