L’arthrose du pouce n’est plus une fatalité
Aujourd’hui, la prise en charge des patients souffrant de rhizarthrose – dégradation lente de l’articulation de la base du pouce) ne se guérit pas mais se soigne très bien – n’est pas complète et reste inégalitaire. En lançant le site www.arthrose-pouce.com, médecins, chirurgiens et industriels spécialisés dans la chirurgie de la main veulent donner à tous les clefs pour vraiment se soigner et ne plus souffrir.
La maladie du temps perdu
Parmi les 10 millions (Résultats de l’enquête « STOP ARTHROSE » Décembre 2012 et Mai 2013 – AFLAR https://www.aflar.org/resultats-de-l-enquete-stop- arthrose) de français souffrant d’arthrose, 1,8 million (soit 20%) souffrent d’arthrose du pouce (S Dahaghin 2005: Prevalence and pattern of radiographic hand osteoarthritis and association with pain and disabilityhttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1755481/pdf/v064p00682.pdf)
Cette maladie, évolutive, peut conduire à une immobilité́ totale de la main : toute activité essentielle du quotidien est rendue douloureuse voire impossible comme ouvrir une bouteille, une boîte, cuisiner, taper sur un clavier d’ordinateur, utiliser son smartphone, effectuer des travaux manuels… Elle est donc la maladie du ”moins de” : moins d’autonomie, moins d’activités avec son entourage… mais toujours plus de douleurs.
Pire que la fatalité, le manque de connaissance des traitements, notamment chirurgicaux
Selon la dernière enquête Stop Arthrose II de septembre 2019 au 1er janvier 2021 (Résultats de l’enquête « STOP ARTHROSE II » entre Septembre 2019 et Janvier 2021 – AFLAR https://www.aflar.org/2022/02/02/resultats- de-lenquete-stop-arthrose-2021/ :
- 76,3 % des personnes souffrants d’arthrose demandent une meilleure information sur l’arthrose
- 94,3 % demandent une meilleure prise en charge de la douleur de la part des professionnels de santé
- 84,8 % souhaitent que soit créé un site dédié à l’arthrose
- 65,0 % demandent une meilleure prise en charge
Mieux informer, c’est mieux soigner : lancement d’un site informatif
La rhizarthrose se soigne, et ce par une hiérarchie progressive du traitement. C’est le message porté par www.arthrose-pouce.com. En facilitant l’accès à l’information sur la pathologie et ses traitements, le site a pour objectif de fournir des informations précises. On peut y consulter des témoignages de patients, des documents de référence en libre téléchargement ainsi que des informations en lien avec l’actualité scientifique et thérapeutique de l’arthrose du pouce. Les visiteurs ont également accès à un annuaire de chirurgiens de la main formés à l’arthroplastie prothétique.
La chirurgie soigne durablement l’arthrose du pouce
Aujourd’hui, l’intervention chirurgicale n’est pas toujours proposée quand les douleurs ne sont plus vivables. En effet, le traitement médical prescrit est majoritairement considéré par les professionnels de santé comme étant l’unique solution pour traiter la rhizarthrose, en ciblant ses douleurs et non l’arthrose elle-même.
Pourtant la chirurgie doit être proposée lorsque le traitement médical ne suffit plus et parfois même en première intention pour éviter déformations inéluctables et douleurs inutiles. Pour éviter le temps perdu…
En effet, le traitement médical vise à soulager les symptômes de la maladie tandis que le traitement chirurgical permet de traiter la maladie.
À propos de l’arthrose de pouce
L’arthrose du pouce est la forme la plus fréquente des arthroses du membre supérieur.
C’est une destruction progressive du cartilage qui peut se faire rapidement ou sur plusieurs années. L’articulation entre le trapèze (os du carpe) et le premier métacarpien est usée et empêche le pouce de fonctionner normalement (faire la pince). Cette affection est souvent bilatérale (elle touche les deux pouces) et résulte de plusieurs causes (prédispositions anatomiques, hérédité, séquelles de traumatismes, travail manuel répétitif…). La rhizarthrose se caractérise majoritairement par des douleurs, une gêne fonctionnelle ainsi qu’une déformation de l’articulation pouvant prendre la forme d’un ”pouce en Z”.