Ils osent tout

496 800€, c’est le prix d’un des nombreux rapports rendus par des consultants privés au gouvernement dont son administration est incapable de pondre de telles âneries.

Combien de retraites seraient sauvées si les budgets étaient mieux alloués ? Mais le sujet n’est pas là puisque l’étanchéité budgétaire est de rigueur.

A lire le flot de feuillets pondus, l’on mesure mieux la mentalité de notre réélu pas pour son programme.

En effet, entre autres banalités, il est indiqué passer « outre les spécificités de l’enseignement public… peut tirer des enseignements issus des bonnes pratiques du secteur privé ».

Il aurait pu être ajouté « religieux compris » et cela aurait été parfait.

Ainsi donc, le modèle n’est plus l’école de Jules Ferry s’attachant à faire savoir un bon savoir faire.

Non, c’est l’école privée qui doit dominer les esprits des enfants et en particulier celle qui instille la qualité d’un avenir serein en les sensibilisant, dès leur plus jeune âge « aux opportunités de la société numérique », « en éveillant leur esprit d’entreprise ».

Il est claire que la peinture, la musique, la solidarité de l’autre et autres bassesses doivent être écartées du jeu.

Et comme l’enfant est uniquement destiné au travail, boulot c’est ma patrie, il est logique que le réélu pas pour son programme veut liquider les 35 heures dans leur totalité, créer toujours plus d’indépendants pour en finir avec un salariat pesant trop sur les comptes des entreprises, veut réduire au maximum les indemnités chômage pour les ramener à un minimum sur la durée la plus courte possible, allonger le temps de travail tout au long d’une joyeuse vie professionnelle pour éradiquer ce temps de vacance non active coûtant trop cher à l’état entreprise qui a ses comptes à rendre à une minorité de la population désignée comme seule élite de la nation.

Qu’on se le dise…