Faut-il vivre ?
Lorsqu’ils parlent du droit à mourir des personnes âgées, savent-ils de quoi ils parlent ? Certaines belles têtes pensantes croient que donner à un autre la possibilité de mettre fin à la vie d’un ancien serait permettre de tuer selon ses propres besoins.
Mais, savent-ils que sans rien en faire ils font de même ? Rappelez-vous le mode de calcul des pensions.
Vous sortez de votre vie active avec 80 % de votre ancien revenu – calculé sur vos 25 meilleures années, ce qui peut provoquer une grave chute si durant ce temps, vos revenus ont évolué dans le bon sens.
Comme pour le vie active, le différentiel de retraite entre un homme et une femme est très important.
Il est vrai qu’en cas de décès du conjoint, l’autre touche une retraite de conversion.
60 % de la retraite de base perçue si le survivant ne gagne pas trop – le jackpot sera toujours reculé à demain.
Il en sera de même pour la complémentaire si le défunt y avait droit.
Mais, voyez-vous, 60 % n’est pas 100 %.
Et parfois, souvent, mieux vaut vivre avec 100 % car le banquier sera, lui, bien plus content ? Et le survivant vivra plus aisé.
Alors, peut-être, que selon les intérêts des uns et des autres, mieux vaut-il tout faire pour laisser vivre un mourant.
Autrement dit, quoique l’on fasse, si des personnes pensent mal elles le penseront.
Alors pourquoi empêcher le vieux concerné d’acter sa propre mort dans la dignité ??
Évidemment, ceux chargés de faire les lois, y compris au Sénat, ne peuvent pas vraiment savoir sans l’avoir vécu dans leur propre chair.
Mais, à ce moment là, ce sera certainement trop tard pour eux.
Alors, donnez le droit à la liberté individuelle.
Encadrez pour éviter les abus.
Mais cessez de penser à la place des autres lorsque le sujet est si intime.