Essai de retournement
Dans une pub qui se veut drôlatique, la société met en avant son produit moins cher que son concurrent.
Mais l’effort l’oblige à se séparer d’un de ses salariés qui comme par hasard est le plus ancien à part la cheffe qui décide.
C’est drôle (ha bon?).
Ça fait rire.
Mais, dans la vraie vie, un constructeur fait de même.
Pour produire son véhicule électrique, il va licencier par centaine ses salariés.
Sans doute pour se faire une belle plus-value ? Mais, ps de souci car les salariés sont recyclables surtout en France.
L’empire contre-attaque.
Non pas celui déchu de l’Est, mais celui du réélu.
Dépité de sentir qu’il y aura masse foule ce mardi qui s’annonce sous les meilleurs hospices pour les récalcitrants à la réforme insupportable de la retraite proposée, le réélu, grâce aux voix de ceux qui ne voulait pas des vestes brunes au balcon, envoie sa troupe en ordre de bataille.
A commencer par la cheftaine qui a du faire scout dans son enfance tant elle est habituée à obéir le ptit doigt sur la couture de son tailleur.
Cette dernière a déclaré, excédée, que c’était décidé « les 64 ans ne sont plus négociables ».
Ce qui diffère d’avant dans cette phrase qui va devenir mémorable c’est le « ne..plus » tant cette grande démocrate se prenant pour de gauche, n’a jamais désiré aller en-deçà.
Pourquoi cette réaction réactionnaire ? Visiblement, l’ambiance contestataire est plutôt calme, voire bon enfant.
72 % des français sont contre cette réforme inique.
Alors pour le pouvoir, c’est inacceptable.
Pour qu’il soit tranquille, il faut le bordel dans la rue.
Ainsi, pense-t-il, la majorité contre pourrait bien devenir pour ou se lasser de ces manifestations qui les ennuient dans le cadre de leur vie quotidienne.
Attendons les jours à venir pour voir si ces dames et messieurs battent en retraite avant leur heure légale.