On accuse les laboratoires d’avoir mis au point trop vite les vaccins contre la Covid-19, il faut remarquer que face aux dizaines de laboratoires en lice, seul quelques-uns ont été capables de sortir un vaccin fiable et efficace.
Ont été retenus : Europe 4 vaccins (Pfizer, AstraZenaca, Moderna, Janssen), un en Russie (Spunik V), probablement 2 ou 3 en Chine, Etats-Unis principalement 1 (Pfizer).
Aujourd’hui, plus de 2 milliards de gens ont reçu au moins une dose. Il y a, dans certains, cas des effets secondaires, mais dans la majorité des cas simplement de la fièvre ou quelques douleurs musculaires durant quelques jours. Bien entendu, il y a des hospitalisations et quelques morts.
Il faut plus de temps pour mettre au point un vaccin, c’est vrai dans une situation normale, mais dans le cas présent, les ressources tant humaines que financière ont permis d’accélérer la recherche et d’aboutir en quelques mois à la mise au point de vaccins. De nombreux laboratoires ont abandonné en cours de route, comme Pasteur. Pas question de sortir un vaccin non efficace ou dangereux.
Mais, le bénéfice risque est certains, les vaccins actuellement ne protègent pas à 100% contre la Covid 19, mais ils protègent très bien contre les cas graves.
Un de mes amis, le docteur Louis Bendayan (connu sous le pseudo de « docteur masqué » a fait la démonstration suivante :
« Imaginons un pays de 1 000 000 d’habitants, où 999 900 seraient vaccinés et 100 non vaccinés.
Une épidémie démarre, 100 personnes meurent : 90 étaient vaccinées contre cette maladie, 10 ne l’étaient pas.
Pour les anti vaxx : beaucoup plus de personnes vaccinées meurent : votre vaccin ne marche pas.
Gardons nos esprits et calculons les taux de mortalité :
Groupe des vaccinés : 90 / 999 900 = 0,009 %
Groupe des non vaccinés : 10 / 100 = 10 % »
Le risque « ZERO » n’existe pas, tout médicament, quel qu’il soit présente un risque. Le simple paracétamol (le doliprane), que l’on prend au moindre mal de tête ou petite douleur. Son principal effet secondaire, si on en prend trop : détruire le foie.
Il suffit de prendre la notice n’importe quelle boîte de médicament, même ceux qui semblent les moins dangereux et de lire les contre-indications. Ça fait peur.
En dehors, des médicaments, il y a de nombreux domaines présentant un bénéfice/risque. Prenons l’exemple de la ceinture de sécurité en voiture. Le bénéfice est indéniable, en cas d’accident, le port de la ceinture de sécurité va protéger conducteur et passagers. Mais, elle peut également tuer : un accident, la ceinture joue son rôle, il faut évacuer rapidement et on n’arrive pas à se détacher.
Avant de condamner et de bannir, un médicament, un vaccin, un objet de sécurité, … il faut évaluer le bénéfice/risque.
Dans le cas de la Covid-19, sauf à subir confinement sur confinement, à rester cloîtrer, à respecter (totalement) les mesures barrières, la vaccination est la seule solution.
Depuis Louis Pasteur, qui a mis au point le premier vaccin, celui contre la rage, la vaccination a fait ses preuves. Elle nous a permis de nous débarrasser de maladies terribles telle que la variole.
La seule chose que l’on peut reprocher à Emmanuel Macron, lors de son allocution du 12 juillet et le délai trop court de mise en application du Pass Sanitaire. Par contre, il a eu un effet immédiat par le nombre de gens qui se sont inscrits pour se faire vacciner.
Un Conseil des ministres se tient ce matin, car il faut une loi pour imposer le Pass Sanitaire.
Si j’étais au gouvernement, je proposerais 2 approches pour la mise ne place du Pass Sanitaire :
- On décale son obligation au 15 septembre pour tout le monde, pour donner le temps d’être vacciné et d’atteindre le délai de validité.
Oui bien
- Dès que l’on a le cryptogramme de la 2ème injection (ou de l’unique injection pour Janssen) ça vaut Pass Sanitaire tout de suite (au fil des jours les anticorps vont « monter ».)
On verra la réalité de la mise en place du Pass Sanitaire, cette semaine, il faut que la loi passe devant les Députés, puis les Sénateurs avec le risque d’aller/retour pour qu’elles soient votées dans les mêmes termes. Avec un texte lisible ne nécessitant pas un décret de mise en application.