Depuis le début de l’année 2020, la Covid-19 occupe le centre de nos préoccupations, ce qui est normal, c’est un virus sans être trop meurtrier, qui conduit nombre de personnes contaminées à l’hôpital, jusqu’à saturer le milieu hospitalier.
Si tout est, à peu près, rentré dans l’ordre dans les pays occidentaux, ce pas le cas ailleurs, notamment en Tunisie où la situation sanitaire face à la Covid-19 est dramatique.
Mais, la Covid-19 n’est qu’un virus, ce n’est pas une « gripette » comme on l’entendait fin 2019, mais ce n’est pas non plus la peste qui a frappé l’Europe au 14ème siècle, tuant entre un tiers et la moitié de la population.
Même si SARS-CoV-2, le virus qui donne la Covid-19, mute (ce qui est normal pour un virus), on peut vivre en sa présence, avec des vaccins et en respectant des mesures barrières. Nous ne sommes pas démunies.
Par contre, face au dérèglement climatique, face aux forces de la nature, nous sommes bien peu de chose. Il suffit de regarder ce qui vient de se passer en Allemagne et en Belgique.
Des pluies torrentielles et rien ne résiste à cette masse d’eau, les rues se transforment en rivières et l’eau emporte tout sur leur passage.
On ne peut pas se protéger face à ces événements climatiques, avec un vaccin ou en portant un masque.
Nous sommes face à quelque chose de beaucoup meurtrier pour la population humaine que la Covid-19. Il ne faut pas que ce virus nous détourne de cette réalité.
Par exemple, le fait de ne plus pouvoir, en France aller dans un restaurant ou prendre TGV sans le PASS SANITAIRE est dérisoire.
Tristement, les experts du GIEC avaient raison dès leur premier rapport au siècle dernier.
Le plus grand danger pour l’humanité, n’est la Covid-19 que l’on met au centre de tout depuis des mois, mais le dérèglement climatique.
Emmanuel Macron avait dit « coûte que coûte » face à la Covid-19, il serait temps de dire « coûte que coûte » face au dérèglement climatique.