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Chaque peine nous apprend

La Covid a fait découvrir à certains français qu’il n’y avait pas que le travail pour le patron dans la vie.

Marre de leur petit studio dans un centre ville, marre d’un emploi ingrat mal payé avec des horaires de lève tôt ou couche-tard, marre du métro, boulot dodo.

Les salariés ont déserté leur emploi de première couche sociale.

Il y a pénurie désormais dans ces postes dont les patrons font semblant d’en percevoir l’importance.

Ainsi, ce qui hier était impossible, le devient aujourd’hui.

Ici ce sera la location agréable à l’œil.

Là, les horaires élastiques non pour le job mais bien pour les loisirs des employés chéris.

Ailleurs, le salaire fait un bon parfois de près 30 %; l’on va bientôt voir des patrons heureux d’accepter de payer des heures supplémentaires.

C’est dit, tout comme le quoi qu’il en coûte pour le gouvernement, le patron a compris l’importance du social dans la vie.

D’ailleurs les grosses entreprises y pensent.

Elles commencent à tout faire pour conserver, non pas leurs meilleurs éléments jugés à l’aune de chiffres à faire pâlir d’envie les plus égocentriques, mais le petit personnel dont on constate bien que sans lui, sans les petites mains, les petites cervelles, qui le compose, l’entreprise n’est rien, les directeurs et autres cadres complètement démunis.

Encore un effort et ces derniers accepteront que leurs troupes travaillent à l’envi sans tenir compte de leur temps de loisir.

Mais, ils ont encore tendance à être en retrait du télé-travail de peur de trop d’indépendance de ceux qui restent leurs subordonnés.

L’un d’eux a même dit en reportage que le télétravail empêchait l’émulation de groupe.

Entendez que si le patron aboie, les salariés doivent courir pour savoir pourquoi ; pas si facile à distance.

Cela demande temps, énergie autrefois réservé à d’autres.

Mais attention, les mauvaises habitudes reprennent vite.

Ainsi le gouvernement a décidé d’une prime mensuelle pour les seules infirmières des salles de réanimation.

Tant pis pour pour les sans grades préparant les salles, amenant les malades et autres personnels soignants d’autres services.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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