Nous avons pour habitude, depuis des semaines, d’attendre la conférence de presse chaque Jeudi, du Premier ministre, Jean Castex et du ministère de la santé Olivier Véran, accompagné souvent d’autres intervenants, faire le point de la situation face à la pandémie de la Covid-19 et annoncer certaines mesures (couvre-feu, confinement régional, …)
Mais, lorsque le président de la République prend la parole ce n’est pas pour faire le point de la semaine.
Aujourd’hui est organisé un conseil de défense, il est évident qu’Emmanuel Macron va passer sa journée à recevoir moult informations et qu’il prendra, probablement, au dernier moment des décisions nous concernant.
Clairement, il ne faudra pas croire, dans la journée, les propos des uns et des autres, comme aurait pu le dire Coluche des « experts autoproclamés » imaginant ce qu’Emmanuel pourrait nous annoncer.
Les possibilités sont tellement vastes, depuis la fin de toutes mesures barrières et on laisse filer le virus jusqu’à un confinement strict sur le modèle de celui qui avait débuté mi-mars 2020. Tout est possible.
Ce qui est clair est que la prise de décision est complexe, Emmanuel Macron doit tenir compte de nombreux paramètres importants, tel que le taux d’occupation des hôpitaux, la vitesse de la vaccination, l’état de l’économie (nationale et des entreprises), l’état de santé mentale des Français (le % de déprime, de « ras-le-bol » est de plus en plus important), la propagation du virus « standard », des variants (pour le variant anglais les vaccinés et anciens malades sont protégés, qu’en est-il vraiment des autres variants), …
Sous la Vème République, tel que voulu par le Général de Gaulle, le président est véritablement à la tête du pays (pour 7 ans à l’origine, ramené à 5 ans lors du premier mandant de Jacques Chirac, avec un maximum de 2 mandats consécutifs ou pas).
Donc, ce soir, Emmanuel Macron devra – après écouter les uns et les autres – prendre ses responsabilités, et nous dire ce qu’il a décidé face à la troisième vague de la pandémie de la Covid-19.
Mais, entre maintenant et 20h00, il n’y a rien à dire, rien à commenter, juste attendre l’allocution du président de la République.
