Vous avez souscrit votre assurance vie. Et vous êtes fier d’avoir prévu la sécuritaire financière des êtres qui vous sont chers.
Ce d’autant plus que vous avez passé beaucoup à comparer les différents contrats proposés par les différents assureurs existants.
Oui, mais voilà, avez-vous suffisamment porté attention à la trop fameuse clause bénéficiaire.
C’est vers elle que, obligatoirement, l’assureur devra se reporter pour déclencher sa garantie décès.
Or, si par défaut il est généralement prévu une clause du style « le capital au jour du décès sera versé aux ayants droits », il n’est pas certain qu’elle réponde entièrement à vos intentions.
En effet, les ayants-droit sont tout d’abord votre épouse-époux et vos enfants.
Ce qui veut dire que chacun des ayants droits ainsi décrits recevront une part égale du capital garanti.
Même si la clause est tournée de la manière suivante « le capital sera versé au conjoint ou partenaire de Pacs ; à défaut à vos enfants nés ou à naître ; à défaut au autres héritiers » vous aurez peu-être besoin d’en changer les termes.
Pour plus de sûreté, la clause peut-être rédigée par un notaire qui saura répondre à toutes vos demandes.
Mais, vous pourrez très bien le faire vous-même et la transmettre pour enregistrement à votre assureur.
Ainsi, vous pourriez très bien précisé « conjoint vivant effectivement sous vote toit » afin d’écarter la personne notamment en cas d’éventuel procédure de divorce.
Vous voudrez peut-être privilégiez les enfants de votre nouveau conjoint, ou encore définir les autres héritiers.
Vous voyez toutes les variantes sont possibles y compris de nommer votre voisin ou une association caritative.
Une fois la clause rédigée et portée au contrat, vous êtes tranquille.
Toutefois, la vie peut vous réserver des surprises vous donnant l’envie de la modifier.
Par ailleurs et contrairement à la période antérieure à 2007, un bénéficiaire pourra donner son accord.
Mais, pour qu’il soit définitif il faudra celui du souscripteur et validé par avenant.
